you make me feel like a homecoming queen (r/hot)

Et merde. Qu'est-ce-qui pouvait lui arrivé de pire en ce moment? Bellis Vuitton avait pourtant de bonne intention, enfin, au départ. Ce matin elle s'était réveillé très tôt, en fait, elle n'avait presque pas fermé l'oeil de la nuit ne pensant qu'au lendemain. C'était une torture de se faire enduré à elle même cette torture douloureuse. La brunette était à l'accueil du Warldof-Astoria, réputé pour ces chambres grandes et luxueuses, c'était parfait, ou presque. En arrivant, la chambre qu'elle avait réservé était prise. Elle se mit en colère puis ensuite à crier sur le mec derrière le comptoir. La nervosité ne lui allait pas. Enfin, présentement c'était surtout de la panique. Tout était presque en place. Les roses blanches et rouges étaient dans sa voiture, plusieurs sacs en plus y était, de différentes boutiques. C'était du n'importe quoi, elle avait besoin de sa chambre sinon Lula lui botterait solidement le derrière pour lui avoir gâché sa nuit. De toute façon, ce ne serait pas aussi romantique si elle allait dans son loft. Bellis après avoir suffisamment gueulé après le mec, se fit offrir une suite pour le prix de sa chambre de base. Un point positif parmi cette journée de fous. Rapidement elle se dirigea vers sa voiture afin de monté l'essentiel dans la suite. Quand ce fût fait elle retourna au loft où Lula était doucement accoudé au petit comptoir. Tu fais quoi au juste Bellis? Elle n'avait pas le temps pour ces petites emmerdes. La brunette cuisinait un repas, ou plutôt essayait puisqu'à chaque plat, Lula lui demandait ce que c'était. J'essaie de préparé des plats pour ce soir, alors arrête de t’empiffrer, c'est pas pour toi. Je t'en ferai si ma soirée marche bien, d'accord. Ce n'était pas une question mais plutôt une affirmation. Bellis poussa un crie en retirant un truc du four. Merde, c'est chaud ce truc. Putain, je viens de me brûler, c'est pas le moment! Lula décida de la laissé tranquille. La brunette se dépêcha d'aller mettre un pansement pour terminé de mettre sa nourriture dans des plats refermable. Elle emporta le tout dans la voiture, fit la bise à Lula qui lui souhaita bonne chance. Après tout, si Callum ne répondait pas à l'appel, Bellis appellerait sûrement Lula qui viendrait profité des plats avec elle en apportant le pot de crème glacée au chocolat dans le réfrigérateur. Après avoir passé chez le pâtissier, Bellis se rendit de nouveau à l'hôtel puis dans sa suite. Une fois là, elle commença à tout préparé. Chandelle, rose, couvert et plat sur la table. Les pétales de roses étaient presque partout dans la suite, mais Bellis s'était contenté de les disposé prêt du lit. Je suis trop stupide. Je suis vraiment stupide. Après avoir fini tout ce petit cinéma, elle s'empressa d'allé enfilé une robe de couleur ivoire courte, prenant soin de mettre des dessous acceptable qu'elle venait à peine de s'offrir. Enfin quand tout fût prêt, elle prit son portable en soufflant. C'était le moment ou jamais.

Warldof-Astoria, tout de suite, suite 401.
Bellis.

CREDIT : @(tumblr)
✻ callum shepperd et bellis vuitton./ gurney's inn.

WE BURY OUR LOVE IN THE WINTERY GRAVE
A LUMP IN THE SNOW WAS ALL THAT REMAINED
BUT WE STAYED BY ITS SIDE AS THE DAYS TURNED TO WEEKS
AND THE ICE KEPT GETTING THINNER WITH EVERY WORD THAT WE'D SPEAK

Callum avait évité tout contact avec Bellis depuis deux semaines. Il n’avait jamais tenu aussi longtemps sans prendre de ses nouvelles, mais il en avait éprouvé le besoin. Pour se retenir de lui envoyé un texto, il avait multiplié les activités. Des heures supplémentaires tout d’abord à l’hôpital, des meetings avec Jane pour son avenir en tant que mannequin, qu’il tenait secret à tout le monde, et bien entendu de longues soirées avec des clients pour son petit commerce d’antidépresseurs. A force, ses pensées étaient de moins en moins dirigées vers la jeune femme, même s’il avait toujours un pincement au cœur en passant dans la rue de son magasin, ou lorsqu’il croisait une jeune femme lui ressemblant. Callum n’était toujours pas complètement remis des déclarations d’amour de Bellis et surtout de la façon dont s’était terminée leur dernière entrevue. Le jeune homme était amoureux d’elle, c’était une évidence, mais un petit quelque chose au fond de lui l’obligeait à avoir des réserves sur leur avenir. C’était comme si, le moment n’était pas encore venu pour eux. Un pressentiment étrange restait collé au fond de son cœur, comme si être avec elle allait la blesser, et c’était quelque chose qu’il ne voulait pas faire. Le manque de nouvelles de la part de Bellis lui faisait croire qu’elle avait également le même pressentiment que lui. Le fait d’être séparé, de façon tangible était peut être mieux pour eux deux, pour avancer, tourner la page. Aussi difficile que ce soit. Ce soir-là, Callum était avec Jane, dans le show-room d’Armani, la jeune femme lui faisait essayer différent costumes, dans l’optique d’une entrevue de la plus haute importance avec son père. Le jeune homme n’avait pas vraiment la tête à ça, mais c’était encore une fois un moyen de ne pas rester chez lui à broyer du noir et de craquer en envoyant un texto à Bellis. Le jeune homme était un peu moins tactile avec elle, depuis l’épisode de l’arrière-salle avec Bellis. Jane n’avait aucune idée de la relation avortée de Callum avec Bellis mais ne disait rien à Callum concernant son petit changement de comportement. Peut-être pensait elle qu’il était tout simplement stressé ? Quoi qu’il en soit, le jeune homme était en train d’essayer son quatrième costume, bataillant avec le nœud de sa cravate. Grommelant, il entendit la voix pressante de Jane de l’autre côté de la porte. « Depêche toi, j’ai envie de voir tes fesses dans ce fabuleux costume. » Ces petites remarques faisaient toujours sourire Callum. Il s’exécuta, la cravate à la main. Jouant le jeu, il pivota sur lui-même, lui offrant une vue complète de son corps dans le costume bleue nuit. « Laisse-moi faire. » Jane s’approcha et lui prit la cravate des mains afin de lui mettre autour du cou.  « Sérieusement ? Je n’aime vraiment pas ça. » Callum attrapa ses mains afin de les éloigner, il ne voulait vraiment pas nouer cette cravate. En fait, il ne voulait vraiment pas continuer à jouer au mannequin pour ce soir. La sonnerie de son téléphone tomba au bon moment, enfin un moyen de se sauver rapidement. Et le jeune homme ne croyait pas si bien dire ! Il s’éloigna de la jeune femme pour attraper son téléphone, resté dans la cabine d’essayage avec le reste de ses affaires. Avant même de lire le message en question, il sentit le rythme de son cœur s’accélérer en voyant le prénom de Bellis s’afficher.

Citation :

Warldof-Astoria, tout de suite, suite 401.
Bellis.

Toute ses bonnes résolutions s’envolèrent a la lecture de ces mots. Il n’avait pas besoin de réfléchir, il allait la rejoindre, tout de suite. Ne prenant même pas le temps de remettre ses habits de tout les jours, il attrapa a pleine mains ses affaires avant de donner une fausse excuse rapidement à Jane en passant devant elle.  « Une urgence, je dois filer. Je prends celui-ci. » Il parlait bien entendu du costume. Ne laissant pas le temps à Jane de lui dire au revoir, il fila en direction de sa voiture, jetant ses affaires sur le siège arrière, il fonça en direction du Warldof-Astoria. Un tas de questions lui traversaient la tête. Que faisait Bellis à l’hôtel ? Son texto était énigmatique, il espérait que la jeune femme allait bien. Callum était franchement intrigué et excité à l’idée de la voir. Elle avait fait le premier pas, et tout ce qu’il avait tenté de camouflé durant deux semaines remontaient en surface : couper les ponts ? Une connerie de première classe. A l’hôtel, le personnel le traita de façon extrêmement poli, Callum avait presque du mal à y croire. Il en avait oublié les vêtements qu’il portait. Dans l’ascenseur, il observa son reflet. Il avait du mal à se reconnaître, sa barbe était entretenu, ses boucles brunes dompté et il avait franchement l’air de quelqu’un d’important dans ce costume. Jane faisait vraiment du bon travail avec son relooking. Il était presque impatient de voir la réaction de Bellis en le voyant. 399, 400, 401. Devant la porte de la chambre, une boule de stress traversa son estomac. Callum n’avait pas l’habitude d’être dans la confusion, lui qui aimait tant tenir les cartes du jeu. Après une bonne inspiration, il frappa à la porte. Vingt secondes plus tard, Bellis ouvra la porte. La douce effluve de son parfum chatouilla ses narines tout d’abord. Son regard se posa sur son visage, elle lui offrit un petit sourire timide, elle était superbe dans une robe courte de couleur ivoire. Callum remercia sa bonne étoile pour être décemment habillé en retour. Il pénétra dans la chambre. Sa gorge lui grattait, il ne savait pas vraiment quoi dire. Callum ne porta pratiquement aucune intention à l’intérieur de la chambre, il se tourna de nouveau vers Bellis.  « Tout va bien ? »

La nervosité est quelque chose de parfois incontrôlable qui vous fait faire des tas de stupidités. Chez Bellis Vuitton, c'était exactement cela, et en pire. Tous ceux qui la connaissent peuvent dire et approuvé sur le fait que lorsqu'elle est nerveuse, Bellis se fait mal à elle-même sans le vouloir. En voulant préparé cette soirée idyllique elle s'était brûlé, fait deux bleus au coude droit, assommé de façon cruelle le poignet, retourner le pouce en écrivant son texto, et ce n'était que le début très certainement de ces exploits. Bellis regarda autour de la pièce après avoir envoyé le sms. Était-ce vraiment une bonne idée après leur dernière rencontre, de l'invité dans une chambre d'hôtel, pardon, suite, afin de régler leur problème. Elle n'en avait aucune idée et n'en savait rien, mais qui ne tente rien, n'a rien au final. Sur ces paroles pleines de sagesse, la brunette regarda de nouveau la pièce en se posant des ultimes questions. Callum avait avoué avoir coucher avec une autre femme qu'elle, enfin même si elle se calculait plutôt comme un gamine dans le corps mûri d'une femme de vingt-six ans. Au départ elle avait été répugné, mais en y pensant bien, que pouvait-elle faire de plus. Très certainement, si son expérience sexuel n'avait pas été un désastre, elle aussi aurait passé à autre chose, et peut-être même que c'est ce manque d'expérience et de savoir qui avait fait en sorte qu'elle ne puisse pas tourner la page sur leur passé, ou futur. Comment pouvait-elle oublié les paroles de sa mère sur leur amour, sur ce que cela devait signifié pour les deux. Bien évidemment, Bellis était morte de trouille. Elle voulait que son futur couple soit aussi solide que celui de Chris et Olivia Vuitton, ces parents adoptifs. Elle se souvint alors de cet anecdote sur son adoption. Olivia ne pouvait pas avoir d'enfant, et jamais Chris ne l'avait quitté pour ça, ils étaient unis, un couple solide et fort. N'était-ce pas la preuve la plus forte du monde, que d'avoir un enfant. Pourtant, ils voyaient et avaient toujours vu Bellis comme leur fille biologique. Elle était leur fille légitime bien sûr, mais jamais elle n'aurait pensé que ces parents puissent l'aimé autant. En y pensant une larme lui vint. Elle ne pouvait pas pleuré, pas avec cette couche inonde de mascara. La brunette se regarda dans la glace afin de se donner du courage, celui qu'elle n'avait pas. Il était peu probable qu'il vienne, et pourtant elle n'était pas au bout de ces surprises. Elle se dirigea vers la petite table, alluma d'une main nerveuse les bougies et se brûla de nouveau en poussant un juron. Le monde lui en voulait. Ce n'était pourtant pas le temps de conspiré contre elle, Bellis avait un rendez-vous très important de planifié avec sa conscience et son orgueil ou avec Callum s'il venait. De toute les options, Bellis préférait la deuxième. Elle termina d'allumer les trois bougies, fière de son coup. Quelques secondes après quelqu'un toqua à la porte, laissant Bellis à court de souffle par la surprise. Elle souffla un bon coup avant d'allé ouvrir la porte, le regardant de la tête au pieds. Lorsqu'elle vue ce qu'il portait, elle roula des yeux en pensant à Lula qui avait dût le prévenir, sale colocataire et barbante amie celle-là. Pourtant ce complet était hors prix, cela ne devait pas venir de Lula. Tout d'un coup, alors qu'il la questionna sans même avoir remarqué le décor, sa robe et tout le tralala, Bellis se dit que s'était peut-être une mauvaise idée. Elle ouvrit la bouche puis la referma. Elle désigna d'une main la pièce avec l'air ébahit. Elle baissa la tête avant de détourner le regard vers le sol, prenant son bras entre sa main. Je-J'ai fais tout ça. Elle resta dans sa position, ne bougeant pas. C'était pire qu'une mauvaise idée, pourquoi avait-elle fait ça. Probablement qu'il était très occupé, surtout à voir son habillement. La brunette se mordit la lèvre en relevant le regard pour le regarder. Et s'il avait cru à un appel d'au secours, il devait être déçu. Je.. je voulais qu'on passe une soirée ensemble.. Mais euh.. Si je te dérange.. ou si tu ne veux pas. Elle baissa le regard après avoir dit ce petit bout de phrase. Et bien.. je ne peux pas te retenir. Effectivement, il était majeur et avait sa liberté, ils n'étaient pas ensemble et elle ne pouvait pas le retenir, même si elle l'aurait voulu. Pourtant elle murmura quelque chose d'à peine audible. Même si j'adorerais. Sur la table était disposé plusieurs couvert avec bien sûr quelque chose sur le dessus pour retenir la chaleur. Tous ces plats étaient très chiques et valaient très cher, mais Bellis les avaient tous cuisiner avec un livre de recette. Il y avait quelques sacs qui traînaient au sol prêt du lit, donc un Marc Jacobs pour sa robe, ainsi qu'un autre pour ces sous-vêtements. Tous étaient vide, sauf un, prêt de la table de nuit. Des pétales de roses blanche étaient disposé prêt de la table à mangé, et une ligne de rouge et blanc allaient jusqu'au lit, où une roses rouge était posé sur les couvertures. Bellis avait prit énormément de temps à tout planifier mais surtout à se décidé. Elle avait dût se cogner le pieds au moins quatre fois sur la table. Mais c'était pour une bonne cause.

Il ne la quittait pas des yeux, franchement très loin d’imaginer ce qu’avait planifié Bellis pour eux deux dans la suite de l’hôtel. Etant donné leur manque de conversations depuis deux semaines, il pensait véritablement qu’elle l’avait contacté pour une urgence, un problème. Car même si ils s’étaient quittés de façon déchirante, elle pouvait compter sur lui. En observant la demoiselle, son inquiétude augmenta. Callum étudiait chaque parcelle de son corps visible et il voyait des hématomes. Il avait extrêmement peur qu’elle ait fait une mauvaise rencontre. En plus, en considérant l’endroit ou ils se trouvaient, Callum pensa qu’elle avait peut être eu un rendez-vous avec un homme qui se serait mal passé. Callum ne voulait pas croire à cette hypothèse, par jalousie mais aussi car il savait très bien qu’avec son tempérament, il serait bien capable de tuer toute personne lui faisant du mal ou abusant de Bellis.   Je-J'ai fais tout ça. Callum réalisa enfin pourquoi il était ici ce soir. Il observa de façon plus posée le reste de la chambre autour d’eux. L’ambiance était très romantique, il y avait des plats qui les attendait, des bougies un petit peu partout et surtout un parterre de roses menant vers l’énorme lit de la pièce. La boule de stress dans son ventre lui faisait encore plus mal que lorsqu’il pensait que Bellis avait besoin d’aide. C’était évident qu’elle s’était donné beaucoup de mal pour tout mettre en place, et qu’elle devait être autant voir plus nerveuse que lui. Le jeune homme se gratta la nuque, gêné et surtout très étonné de ce rendez-vous. Bellis le surprenait de plus en plus, et il se trouvait bien bête face à la situation. Est-ce qu’elle le pardonnait de son escapade avec une autre ? Etait-ce une façon de lui prouver qu’elle le voulait tout entier, qu’importe ce que pensaient ces faux parents ?  Je.. je voulais qu'on passe une soirée ensemble.. Mais euh.. Si je te dérange.. ou si tu ne veux pas. Callum fronça les sourcils. C’est vrai qu’il avait fuit la dernière fois, donc ces doutes étaient fondées. Mais aucune once de son corps ne voulait partir cette fois. Quitte à faire un mauvais choix, il ne pouvait se soumettre à la laisser seule dans cette chambre d’hôtel avec tout ce qu’elle avait préparé, ce serait trop cruel et surtout complètement illogique en considérant ce que lui disait son cœur.  Et bien.. je ne peux pas te retenir. Bellis ne le regardait pas, le regard vissé vers le sol. Elle murmura quelque chose que Callum ne réussit pas à comprendre, même si il se douta que c’était une tentative pour le faire rester. Le jeune homme était déstabilisé, complètement pris par surprise par cette soirée plus que romantique. Il espérait que la soirée serait une occasion pour eux de discuter vraiment de leur couple et de l’avenir. Mais d’abord, il devait la rassurer. Il s’approcha d’elle et attrapa sa main. « Il n’y a nulle part d’autre ou j’aimerais être. » Bellis leva enfin son regard vers lui. Callum se sentit fondre sur place. Il réussit à ne pas craquer pour l’embrasser et la dirigea vers la table à manger. Il l’aida à s’assoir avant de prendre place en face d’elle. Il n’avait pas encore réalisé ce qu’il se passait. « Tu- Je suis vraiment surpris. » Callum lui lança un petit sourire avant d’ajouter rapidement. « D’une bonne manière ... Mais je ne comprends pas trop. » Il mit fin à sa phrase rapidement, n’ayant pas envie non plus de rendre les choses embarrassantes. Il baissa son regard sur les bras de Bellis, observant ses bleues à la lueur des bougies. « Comment tu t’es fait ces bleues ? » Callum s’inquiétait pour son bien-être, il avait envie de la chouchouter. Callum se concentrait pour garder son attention sur Bellis et non sur le lit qui était dans la pièce juste derrière elle. Et plus précisément sur le chemin de pétales de roses qui le précédait. Etait-ce une invitation de la part de Bellis ? Voulait-elle se rattraper pour la dernière fois ? Est-ce qu’il lui avait mis la pression en laissant échapper ses activités sexuelles avec une autre ? Il espérait sincèrement que non. Coucher avec elle maintenant pour les mauvaises raisons était pire que coucher avec elle la dernière fois dans l’arrière boutique de son magasin. La tension régnait dans la jolie suite, et Callum ne se sentait vraiment pas à l’aise dans son costume. Il espérait qu'elle n'allait pas lui poser la question d'ailleurs, de l'origine de son habillement. Il ne voulait pas lui dire qu'il passait encore du temps avec Penelope, même si la fréquence de leurs entrevues câlines n'étaient plus la même, il n'avait pas pour autant couper les ponts avec elle. Callum tapotait nerveusement du doigt le bord de la table, nerveux de connaître la suite des événements. Il tenta un compliment sur tout ce que Bellis avait mis en place ce soir. « Je n’ai pas l’impression d’avoir mérité tout cela ... après ... l’autre fois. »

Les événements qui étaient arrivés la dernière fois qu'ils s'étaient vu n'avait fait qu'accumuler les regrets de Bellis. Sa mère et ces remords pour ne pas l'avoir écouté l'avait poussé à agir par la suite. Seulement, deux semaines avaient passé avant qu'elle ne puisse se rendre compte de son erreur. Bellis Vuitton avait passé ces deux dernières semaines à regardé la porte de la boutique, son portable et sa boîte mail. Mais rien, toujours rien. Sa gérante lui avait même presque ordonné de prendre des vacances, déprimé par son attitude triste. Bellis devait très certainement l'être. Cette même journée où Callum avait reculé pour la première fois, où il lui avait révélé avoir eu une relation pendant qu'ils n'étaient pas ensemble; ils avaient aussi passé à deux doigts de franchir la ligne invisible. Mais malheureusement, ou heureusement, ils avaient été vite arrêté par le remord de Callum. Aujourd'hui, Bellis réalisait l'importance de cette ligne. Elle n'avait pas fait tous ces efforts pour rien, elle voulait que tout soit parfait. Elle en avait même pleuré la semaine dernière alors qu'elle préparait tout. Heureusement que Lula l'avait vite arrêter en lui expliquant qu'elle ne devait pas se surmener, se porter elle-même les remords. Car effectivement, si Callum pensait avoir fait des bêtises, Bellis de son côté se croyait responsable de leur éloignement. C'était elle qui ne s'était pas montré à la hauteur, qui l'avait sûrement trop fait attendre, qui l'avait repoussé puis repris comme un vulgaire jouet, et qui lui avait cracher ces choses dessus. Quel manière de dire à quelqu'un qu'elle l'aimait, si ce n'est qu'en reproche. Lorsque Bellis s'était réveillé le lendemain, elle n'avait pas été capable de vivre avec elle même. Elle avait été voir ces parents et leur avaient expliqué qu'elle était amoureuse et avait même raconté l'histoire qu'Olivia lui avait dite. Bien évidemment, elle avait appuyer un peu trop fort sur les mots "mère et père" en désignant ce qu'était Olivia et Chris pour elle encore aujourd'hui. Non pas qu'elle n'aimait ces parents biologiques, elle ne les connaissaient pas. Pour les convaincre de faire confiance en son amour pour Callum elle avait tout simplement dit une phrase choquante: "Si ça se trouve, vous ne savez rien de moi non plus. J'ai fais des erreurs moi aussi, peut-être pire que lui, je m'en fiche. Personne n'est parfait. C'est lui et moi, ou c'est rien du tout. Je l'aime, et rien que son amour me ravira." Avait-elle perdu la tête en prononçant ces mots? Non. Elle était énervé tout simplement, et elle n'osa même pas leur dire que c'était fini entre eux à cause d'elle. Ça n'aurait fait que lui faire plus mal à elle-même et son orgueil qui en ce moment était amplement blessé. Callum se tenait devant elle, et alors qu'elle ne pu se résoudre à y croire, il lui prit doucement la main en disant ces doux mots qui la détendit un peu. Il n’y a nulle part d’autre ou j’aimerais être. C'était le comble du bonheur pour elle. Ces lèvres formèrent rapidement un petit sourire lorsqu'elle regarda ces yeux doux. Il l'amena à la table, et l'aida à s'asseoir tel un gentleman. Et tant mieux pour elle, avec ces deux pieds gauches, elle aurait très bien pu tombé sur la table et s’effondrer avec la grâce d'un éléphant. Bellis anxieuse, c'était une Bellis maladroite. Elle prit place tout en essayant de se rappeler quel repas était en dessous de chacun des couverts. Tu- Je suis vraiment surpris, D’une bonne manière ... Mais je ne comprends pas trop. Elle releva le regard vers lui étonné. Était-ce si compliqué à comprendre. Doucement elle se mordit la lèvre, détourna le regard cherchant quoi dire, puis le retourna vers lui. J'ai été stupide depuis le départ.. C'est moi qui est tout fait foiré entre nous. Et- Elle s'arrêta pour soupiré en le regardant, sachant qu'il était là pour l'écouté, et qu'elle, voulait qu'il la pardonne pour sa maladresse. Je voulais me faire pardonné. Désolé. dit-elle en s'excusant pour avoir tout fait foiré, et dans son coeur, elle espérant que cette soirée ne se rajoute pas au milles fois où elle avait effectivement tout fait foiré. Un petit sourire, bien que minuscule, apparut sur ces lèvres. Quelques secondes plus tard, ces joues devinrent totalement rosés lorsqu'il parla de ces bleus. Comment tu t’es fait ces bleues ? Et merde. La Vuitton regarda son bras et roula les yeux. C'était si complexe. Tu me connais, quand je suis nerveuse je suis maladroite. Disons que j'ai dû m'accrocher deux trois fois. Et ça c'est parce que tu n'as pas encore mes brûlures, mon pieds, ainsi que mon poignet. Elle savait très bien qu'il s'inquiétait pour elle. Mais si elle était là, devant lui, c'est que tout allait bien. Elle leva un couvercle avant de rouler les yeux au ciel en voyant que c'était le poulet général tao et non l'entré, soit ces fameux bâtonnets de mozarella. Elle releva un autre couvert avec un sourire satisfait cette fois-ci, puis détourna le regard vers Callum. Je n’ai pas l’impression d’avoir mérité tout cela ... après ... l’autre fois. Bellis fut surprise par cette révélation soudaine. Pour elle, il le méritait amplement. D'accord, alors faisons une liste. Elle pensa quelques secondes avant de continuer. Je t'ai stopper alors qu'on allait allé plus loin; je t'ai lâché pour mes parents, alias des inconnus; je t'ai insulter abondamment parce que tu avais coucher avec une autre fille alors que tu es un homme libre et célibataire; et je t'ai fais souffrir mainte fois en essayant d'être une simple amie. Oh et je t'ai jeté à la figure une déclaration d'amour tel qu'une insulte. Bellis le regard en acquiesçant. Je crois que tu le mérites amplement Callum. Elle approcha l'assiette pour la mettre entre eux, avant de toucher un bâtonnet avec ces doigts, en grimaçant. Mauvaise idée de toucher les bâtonnets chaud avec ces doigts brûlés. Elle en prit un en disant des "Aïe, aïe, chaud", pour le mettre dans son assiette, le laissant là afin de le faire refroidir.

J'ai été stupide depuis le départ.. C'est moi qui est tout fait foiré entre nous. Et- Je voulais me faire pardonné. Désolé. Callum la regardait, abasourdi. Il n’en croyait pas ses oreilles. Bellis affirmé ses tords dans leur rupture, l’éloignement et par conséquent le désir de Callum de passait à autre chose. Comment pouvait-il encore vouloir être loin d’elle après de telles paroles ? Bellis, bien que nerveuse, avait l’air certaine de sa décision de se faire pardonner et aussi d’oublier les écarts de Callum. Toutefois, le jeune homme ne savait pas si elle était bien consciente des conséquences d’un retour en arrière avec lui. Pouvait elle vraiment faire une croix sur sa relation avec ses ‘faux parents’ ? Après tout, ils ne se connaissaient pas encore, et peut être que retomber dans les bras de Callum était un moyen de ne pas essayer de les aimer autant qu’elle avait pu aimer ses parents adoptifs.  Tu me connais, quand je suis nerveuse je suis maladroite. Disons que j'ai dû m'accrocher deux trois fois. Et ça c'est parce que tu n'as pas encore mes brûlures, mon pieds, ainsi que mon poignet. Callum sourit à ses déclarations, même s’il n’était pas rassuré de la savoir aussi maladroite et nerveuse dans l’idée d’être seule avec lui dans une chambre d’hôtel. Durant un instant, l’idée qu’elle soit vierge lui traversa l’esprit. Après tout, c’était fort possible et ça expliquerait beaucoup de ses blocages. Cette pensée augmenta son stress. Il se pencha quelques instants pour regarder sous la table, pour voir ses pieds justement. L’idée qu’elle soit blessée ne lui plaisait pas. « Tu me laisseras jeter un coup d’œil. » Ce n’était pas une question, mais plus une affirmation. Son instinct protecteur prenait toujours le dessus sur la belle brune. Le jeune homme commença a goûter les mets sur la table, manger détendra surement un petit peu sa nervosité, en plus il n’avait pas vraiment mangé depuis plusieurs jours, il avait trop mal au cœur pour cela. D'accord, alors faisons une liste. Callum releva son regard sur elle, curieux.  Je t'ai stoppé alors qu'on allait aller plus loin; je t'ai lâché pour mes parents, alias des inconnus; je t'ai insulter abondamment parce que tu avais coucher avec une autre fille alors que tu es un homme libre et célibataire; et je t'ai fais souffrir mainte fois en essayant d'être une simple amie. Oh et je t'ai jeté à la figure une déclaration d'amour tel qu'une insulte. Chaque mots lui allaient droit au cœur, énoncé comme cela, c’est vrai qu’un énorme poids de culpabilité s’évapora de ses épaules. L’entendre de sa bouche était immensément bénéfique, Callum la regardait, les yeux brillants, incapable de la contredire ou d’ajouter quoi que ce soit. Bellis était sincère.  Je crois que tu le mérites amplement Callum. Pour la première fois depuis longtemps, Callum sentit le haut de ses pommettes rosir.  La demoiselle avait réussi à le rendre tout chose, presque muet face à elle. Il aurait pu être complètement nu sur la table que c’était la même chose. Il se passa une main dans les cheveux, comme pour s’aider à faire retomber la pression, sa jambe tremblait sous la table sous le stress. Il était à présent certain d’être sous son charme, elle pouvait faire n’importe quoi de lui, elle le tenait par le bout du nez. Callum s’attendait vraiment à être manger tout cru.  « Je- Je vais tâcher d’en profiter sans poser de questions dans ce cas. » Callum ne savait pas quoi dire d’autre. Disserter sur leur rupture ne lui donner pas envies, ni même sur l’échec de l’autre fois. Il voulait vivre à fond cette soirée et suivre le programme mis en place par Bellis. Les deux amoureux avaient à présent dégusté les entrées préparées par Bellis. Toutefois, la tension était encore palpable, ils n’étaient pas tout à fait à l’aise dans ce scénario, peut être parce que ça ne leur ressemblait pas, ou bien car malgré leurs pensées et leurs mots ils n’avaient pas eu l’occasion d’être reconnectées physiquement. Callum remarqua qu’il se trouvait dans la suite des enceintes reliés à un ipod, non allumé. Une idée lui vint alors en tête. Sans un mot, il se leva et se rapprocha de l’appareil, cherchant une chanson à l’allure douce. Les premières notes d’une chanson
appropriée se mirent en route.

Citation :

Sway/the perishers.

I don’t wanna hurt you
I don’t wanna make you sway
Like I know I’ve done before
I will not do it anymore
I’ve always been a dreamer
I've had my head among
the clouds
Now that I’m coming down
Won’t you be my solid ground?

Callum s’approcha de Bellis avant de lui tendra une main.  « Tu danses ? » Le jeune homme l’attira doucement contre lui. Leurs mouvements étaient hésitants. Ses mains glissèrent peu à peu le long du dos de Bellis avant de s’échouer dans le creux de ses reins. Il la regardait avec émotion, n’arrivant pas encore à réaliser ce qu’il se passait. Il lui souffla quelques mots.  « Moi aussi je suis désolé pour le mal que je t’ai fais. »

Alors que ces mots sortaient de sa bouche, Bellis se senti soudainement soulagée, se faisant non pas pardonné que par Callum mais aussi par sa mère. Doucement mais sûrement la brunette se mit à mangé le bâtonnet qu'elle avait mis de côté, satisfaite d'avoir réussi la recette de sa mère, sa vrai. Son regard croisait souvent celui de Callum devant elle, ce qui la rendait joyeuse. Tu me laisseras jeter un coup d’œil. Et voilà, monsieur le protecteur était de retour, et dans un certain sens il lui avait drôlement manqué. Elle esquissa un sourire discret en le retrouvant corps et âme. Quelque chose attira cependant son attention dans l'affirmation de Callum, et elle en profita pour passer une remarque. Étant donné que je suis en robe, je devrai me dévêtir pour certain, tu sais. Tu es sûr que tu veux toujours? Un sourire coquin apparut sur son visage presque en même temps que la gêne sur ces joues devenu rosée. Je- Je vais tâcher d’en profiter sans poser de questions dans ce cas. Et il était bien mieux, oui. Comment pourrait-elle lui expliquer pourquoi elle avait fait cette soirée. Elle devrait lui raconté ces expériences passés, ces garçons qui avait tour à tour brisé son coeur et son corps à la fois. Bien que Bellis aurait voulu admettre son manque d'expérience, elle ne pouvait pas se calculer comme vierge, ce n'était pas ce qu'elle était. Malgré sa première fois, ou plutôt ces deux premières fois, qui avait été tragique et souffrante, ce n'était pas une raison pour ne pas recommencer, jamais. Dans le fin fond de ces pensés elle espérait que Callum soit l’exception à la règle. Elle le vit se lever après l'entré, se posant plein de question à la fois, il se dirigea vers la chaîne audio, celle qui avait mit de la musique pendant que la Vuitton avait tout installé dans la suite. Son visage devint rosé par la gêne, si il savait le genre de chanson qu'elle pouvait écouté seule. Pourtant, il mit un morceau plutôt calme, dont les paroles étaient merveilleuses. Un petit sourire frôla ces lèvres lorsqu'il lui donna sa main afin qu'elle se lève pour apparemment dansé avec lui. Bellis se leva, prit sa main puis se laissa entraîner, posant ces mains sur les épaules de Callum étrangement plus grand qu'elle même avec ces talons hauts. Ne t'en fais pas pour ça, tu es pardonné. Bellis Vuitton était un tel mystère pour elle-même, que parfois elle se surprenait par ces actions. Lors de la mort de ces parents, elle s'était promis de tout faire pour rendre sa famille fière d'elle. Mais tout ce qu'elle avait fait depuis, n'était que des erreurs, sans cesse des fautes qu'elle essayait tant bien que mal de réparé. La plus grosse, et la plus notable avait été de laissé allé Callum, que maintenant elle devait reconquérir. Mais sa conscience lui criait qu'elle ne réussirait pas aussi facilement qu'elle ne voulait bien. Chassant ces mauvaises pensés, Bellis se colla doucement à son partenaire de danse, soit Callum. Être dans ces bras, le sentir tout prêt d'elle, c'était tout ce qu'elle désirait au plus profond d'elle. Ces prunelles étaient accroché à celle de Callum, aucun d'eux ne pouvaient se quitté des yeux, c'était plus fort qu'eux. Je t'aime tant Callum. Dit doucement Bellis, trouvant que c'était le parfait moment pour le dire. Elle approcha doucement ces lèvres de celles de Callum afin de lui donné un tout petit baisé, simple et inoffensif. Ils n'avaient pas besoin de complication en ce moment, que de l'amour de l'autre. Quelque chose sembla pourtant clocher chez lui, de la nervosité sûrement. Détends-toi, s'il-te-plaît. Une pensée surgit dans la tête de Bellis, et s'il était nerveux car il croyait qu'elle était vierge? Sa conscience se mit à pouffé de rire, c'était ridicule de pensé ainsi, non. En fait, c'était presque ça, mais bien sûr Bellis ne se l'avouerait jamais. La brunette ne pouvait pas se résoudre à avoir une vie sexuelle des plus nulle possible alors que visiblement Callum n'avait pas de difficulté, tout comme la plupart de ces proches. Et au passage, je suis pas vierge. Dit-elle en riant, quoique les joues s'empourprant de rose par la gêne de prononcé ces mots. Après tout, les roses ne les obligeaient pas à faire quoique ce soit, et même au contraire.

Ne t'en fais pas pour ça, tu es pardonné. Aussi simplement du monde. Callum et Bellis avaient le don pour se compliquer l’existence, restant sur des impressions, des paroles manqués, des gestes maladroits. La parole était tout simplement la réponse. Aucunes rancunes dans le cœur, les deux jeunes amoureux se sentaient indéniablement plus léger. L’osmose entre eux était visible comme le nez au milieu du visage. Virevoltant doucement au son de la musique qui envahissait la pièce, Callum se sentait heureux. Pour une fois, il n’avait pas milles contradictions en tête, la peur de faire mal ou de la blesser.

Citation :

Umbrella/coeur de pirate/julien doré.

You have my heart
And we'll never be worlds apart
Maybe in magazines
But you'll still be my star
Baby 'cause in the dark
You can't see shiny cars
And that's when you need me there
With you I'll always share
Because

Je t'aime tant Callum. Callum la laissa doucement se hisser vers ses lèvres, lui rendant tout aussi délicatement la caresse qu’elle venait d’accorder à ses lèvres. Oh Callum avait déjà était embrassé un millier de fois avant cette fois-ci, et pourtant il avait l’impression de recevoir son premier baiser au monde. Son cœur battait la chamade contre sa poitrine, ses cheveux s’hérissèrent le long de sa nuque et un sourire béat naissait sur ses lèvres tout justes baptisées. Malgré tout, Callum avait du mal à se débarrasser de sa nervosité. La question d’être seul à seul avec elle dans une chambre d’hôtel n’était plus le problème, mais plutôt de savoir si elle attendait une réponse à son je t’aime. Callum n’avait jamais prononcé ces mots auparavant, même pas à sa petite sœur adorée. L’entendre lui faisait extrêmement plaisir, mais le dire était autre chose, même s’il le pensait au centuple. Détends-toi, s'il-te-plaît.  Bellis connaissait chaque centimètres de son visage, bien sur qu’elle déchiffrait son petit problème de nerfs. Il lui rendit un petit sourire timide, soulagé d’un côté qu’elle reprenne la parole après sa déclaration. Toujours au son de la musique, Callum fit glisser doucement ses mains le long du dos Bellis, l’approchant un peu plus contre lui, ses cheveux bruns caressant son menton et la naissance de son cou.  Et au passage, je suis pas vierge. Callum la rejoint dans son rire, même si le fait qu’elle dise cela le surprenait un petit peu. Il fit en sorte de pouvoir croisé son regard. Elle était rose de gène, il caressa doucement sa joue, attendrit par cette réaction toute naturelle et attendrissante. « Même si tu l’étais, je n'y verrais aucun problème. » Ces mots n'étaient pas tout à fait sincère. Bien entendu, le fait qu'elle soit vierge aurait mis une pression en plus sur les épaules de Callum, mais il était idiot d'y faire la réflexion. A son tour il mit fin à la distance entre leurs lèvres et l’embrassa. Le baiser était délicat et innocent, toutefois il garda leurs lèvres scellées de longue seconde, heureux de retrouver une certaine intimité avec Bellis. Finalement, il lui chuchota, rebondissant sur sa proposition de se dévêtir de tout à l’heure. « Je ne peux pas te promettre d’inspecter que tes bleus plus tard par contre ... Tu comprends, la tentation sera trop forte. » Après un clin d’œil, il laissa glisser son regard tout le long du corps de la jeune femme, la faisant tout doucement tomber en arrière entre ses bras avant de la remettre tout contre lui. Il murmura a son attention après un long soupir. « Tu m’as manqué »

Sa mère lui avait toujours raconté des histoires sur le véritable amour lorsqu'elle était jeune. Mais jamais Bellis n'aurait pu y croire. Son premier petit-ami avait été un fiasco, elle ne pouvait pas s'imaginer ce que serait les autres après lui. Elle se tenait là, dans cette chambre d'hôtel emmitouflé dans les bras de Callum, ne pensant plus à rien, ne voulant plus jamais quitté cette étreinte. Leurs pas s'accordaient parfaitement avec la musique et l'ambiance était on ne peut pas plus, romantique. Doucement elle lui demanda de se détendre, le sentant extrêmement nerveux. Ces traits s'adoucirent rapidement et elle se sentit attiré encore plus prêt de lui. Cette distance, ou se peu de distance, la rendait complètement cinglé. Bellis n'avait jamais cru en l'amour, en un espoir vain de se marier un jour ou d'avoir le moindre enfant. Lorsqu'elle avait rencontré Callum, tous les deux semblaient partagé le même avis au niveau du mariage. Plus le temps avançait, plus elle sentait que ces pensés changeaient. Là tout de suite, elle aurait accepté s'il lui aurait demandé de l'épousé. Elle l'aimait à ce point tel, qu'elle aurait franchi toute les limites permises - et non permises - afin d'être avec lui et de vivre leur amour inconditionnellement. Elle lui avoue qu'elle n'était pas vierge, même si à vrai dire, son âme l'était. Elle se sentait salie par sa première fois grotesque. Elle rougit, comme à son habitude et la main de Callum sur sa joue ne fit qu'accentuer sa gêne. « Même si tu l’étais, je n'y verrais aucun problème. » Elle fut quelque peu rassuré, sachant dans son fort intérieur que ce n'était pas vrai. N'importe quel garçon aurait été soulagé par cette révélation. Les rumeurs sur les premières fois étaient tellement caricaturé, que la plupart des gens en avaient peur. Alors qu'elle voulu dire quelque chose, enfin sans avoir ouvrit la bouche, il s'approcha d'elle et l'embrassa doucement mais longtemps. Le baisé la fit frissonner. Ce contact entre eux lui avait manqué et pendant une certaine période de temps, elle avait cru que tout ça était terminé pour de bon. « Je ne peux pas te promettre d’inspecter que tes bleus plus tard par contre ... Tu comprends, la tentation sera trop forte. » Aussitôt elle se mit à rire légèrement, laissant Callum observer son corps et ces formes sculptés. « Fais, fais. » Elle rit un peu plus lorsqu'il la pencha vers l'arrière. Lorsqu'il murmura ces quelques paroles, son coeur bondit dans sa poitrine. « Tu m’as manqué » Un léger sourire et des yeux pétillants accompagnèrent sa réponse. « Tu m'as manqué aussi, et je risque de ne pas te laissé garder ces vêtements, bien trop chic pour toi, bien longtemps. » Elle se mit à rire de nouveau avant de posé un baisé sur ces lèvres.

L’amour n’est pas un sujet passionnant pour Callum. C’est l’ingrédient qui a toujours manqué au cours de sa vie. Un manque d’amour si immense, qu’il lui était compliqué de s’aimer tout simplement. Aimer n’est pas un synonyme de faiblesse pour lui, c’est juste un sentiment qui lui fait énormément peur, qu’il ne sait pas apprivoiser, garder, consommer. Bellis pourtant, lui donne envie de tenter, depuis, encore, toujours.

Callum et Bellis étaient comme au centre d’une petite bulle d’euphorie. Confortablement installés, choyés par des vagues de douceur et de chaleur par intervalles successives. La mise en scène un petit peu maladroite de Bellis dans la chambre d’hôtel était pleine d’amour et de nervosité, et peu à peu, les deux amis-amoureux arrivaient à retrouver leurs habitudes chez l’autre. Les doigts de Callum se faisaient moins timides, les regards de Bellis plus frontaux. Le retour à la réalité, toutefois, risquait de faire bien mal. Des éclairs de lucidité apparaissaient quelques instants sur les pupilles du jeune homme, mais il les chassait d’un clignement de cils, désireux de ne pas gâcher ce moment si inattendu avec son inaccessible ex-petite-amie. « Tu m’as manqué aussi, et je risque de ne pas te laissé garder ces vêtements, bien trop chic pour toi, bien longtemps. » Et ‘ploc’. Tandis qu’elle embrassait de nouveau ses lèvres avant de se laisser rire, Bellis ne se rendit pas compte qu’elle venait en un instant d’inonder Callum de doutes de nouveau. Sa réflexion l’avait énormément blessé. Lui qui voulait ardemment se réinventer, devenir un autre, une version plus sophistiquée et méritante que ce qu’il était. En quelques syllabes, elle avait détruit l’effet si élégant qu’il voulait lui transmettre. Callum voyait en secret Jane, en plus de ses draps, elle partageait avec lui son regard sur la mode. Jane dit qu’avec ses conseils, il sera le prochain mannequin en vogue en Europe. Et pourtant, celle dont le regard lui importe le plus venait de se moquer de lui ... en quelque sorte.  

Toute l’excitation de cette rencontre retomba comme un soufflé. Son corps entier se raidit sous la frustration. Serrant la mâchoire, Callum tenta de mesurer ses mots avant de les faire sortir de sa gorge. Il se détourna de Bellis, s’approchant à grands pas d’une des immenses fenêtres de la chambre, souhaitant à tout prix regarder autre chose que le sourire moqueur pendue aux lèvres de Bellis. Dos à elle, il réussit à articuler quelques mots, froids, malgré ses efforts. « Tu as surement raison. » Mécanisme de défense à la con, il ne pu s’empêcher d’ajouter une phrase de trop. « Tout le monde ne naît pas avec du sang bleu. » Pourtant, Bellis n’avait rien de comparable avec ses parents biologiques, mais il n’avait pas pu se retenir, bien que regrettant immédiatement. Décidément, l’équilibre était plus que fragile entre eux, les émotions bien trop forte, oscillant d’une seconde à l’autre entre la joie incommensurable et la colère. « Qu’est-ce que tu t’emmerdes avec moi, tu perds ton temps Bellis. »

La peur est un sentiment traite et destructeur. La peur n’est pas réelle, mais le danger qu’il entraine lui l’est bien. Callum venait de s’en rendre compte à ses dépends. Avec ses propres mots, et ses réactions de merde, il risquait bien de laisser Bellis lui glisser entre les doigts. Jamais capable de se remettre en question, d’avouer ses tords, de s’excuser. Il devait bien cette fois mettre le paquet pour retrouver la confiance de la jeune femme. Il avait encore une fois fait une chose de trop, pousser ses limites. Mais tout cela est bien plus simple qu’il n’y parait. Callum a un problème avec l’abandon, même s’il a vécu avec ses deux parents, il a toujours eu l’impression d’avoir été tout seul. « Comment tu oses me dire ça ! » Elle avait totalement raison, il avait dépassé les bornes. Rapidement, la demoiselle reprit les choses en mains, mettant fin à la musique et s’agitant dans la pièce pour y récupérer ses affaires. Le cœur de Callum s’affola contre sa poitrine, il se sentait plus con à chaque secondes. « ça y’est, tu veux te disputer ? » Sa phrase était légitime, Callum ne pouvait pas s’empêcher d’instaurer un climat de disputes entre eux. Surement car c’était le seul moyen de communication qu’il connaissait. Que ce soit avec ses parents, à la sortie d’un bar ou même avec ses amis. « Et bien je vais aller perdre mon temps ailleurs. » Le jeune homme aurait du reprendre la parole à ce moment-là, se mettre à genoux, se repentir de ses paroles. Mais il était comme cloué sur place, incapable de prendre son courage à deux mains et faire ce don il avait véritablement envie : la retenir ! Bellis resta pourtant planté la devant lui. Lui laissant le temps de réagir a son tour, de l’empêcher de sortir pour toujours de sa vie. « Ma mère après t’avoir vu était persuader que tu étais le bon. Quand je suis allé la voir à l’hôpital avant qu’elle meurt, elle m’a dit de ne jamais abandonné, de ne pas lâcher et de m’accrocher. » Callum ne pensait pas dépasser de nouveau le seuil de sa connerie, mais là c’était un vrai crève-cœur. Il n’était pas du tout au courant de ses choses-là. Il sentait ses jambes flageolaient, il aurait très bien pu s’effondrer face à elle.  « Elle parlait de toi, Callum. Mais maintenant, ça importe plus, pas vrai ? Ce que ma mère pensait et m’a dit avant de mourir, parce que mes parents biologiques sont riches. Mes parents qui m’ont abandonnés. Comme toi tu viens de le faire, comme tout le monde le fait. Je suis orpheline jusqu’à ma mort ! » Le jeune homme ne savait pas comment emmagasiner toute ses informations dans son esprit. Il n’avait aucune idée de l’amour que pouvait porter sa mère à propos de lui, a propos de leur couple. Il fronça les sourcils quand Bellis se dit orpheline. Non elle ne l’était pas, elle était loin de l’être. Lui était un orphelin, un orphelin pas fichu de prendre et de garder l’amour qu’on lui donne. Doucement, ayant repris ses esprits, il prit enfin la parole. « Je ne parle jamais de mes parents. Pff, Mes parents, ça fait même tout drôle de dire ça. Je n’ai jamais eu de parents, j’ai toujours été rejeté, tu comprends ? Toi, tu as eu des parents qui t’aimaient, je n’avais aucun droit de dire ce que j’ai dit avant ... Je ... » Il s’arrêta, passant nerveusement une main dans sa masse de boucles brunes. Il se rapprocha de la jeune femme, enfin prêt à dire ce qu’il avait sur le cœur, à prendre un risque, même si elle ne lui pardonnerait surement pas. « J’ai du mal à chérir les moments simples, à les apprécier tout simplement car je n’en ai pas l’habitude. Ça me fout une trouille d’enfer. Ça n’excuse pas mon comportement ...  mais ... J’ai juste envie que tu arrives à me comprendre. Je ne laisse personne traverser le mur que j’ai mis tant de temps à bâtir ... Face à toi, tout s’écroule et comme un con j’ai des réactions extrêmes quand je sens que mes moyens m’échappe. » Bellis l’écoutait, même si elle était à deux doigts de franchir la porte de la chambre, maintenant face à elle, Callum perdait tout ses moyens, ses yeux étaient rougis par l’émotion, le jeune homme s’empêchait de pleurer, d’ailleurs il n’avait pas pleuré depuis des années. « J’ai envie de me donner des claques, pardonne-moi s'il-te-plait. » Le jeune homme brandit un bras et posa la paume de sa main contre la porte d’entrée, son corps se rapprochant de Bellis et l’empêchant plus ou moins de partir. Attention, ça n’avait rien d’une menace ou d’une contrainte, c’était juste son moyen à lui de lui montrer qu’il voulait qu’elle reste. « J'avais envie que tu me trouves beau et non ridicule comme ça ... » Il se mit a se regarder. C'est vrai que son style vestimentaire était bien loin de ce qu'il portait ce soir, d'habitude. Tentant le tout pour le tour, et au risque de se prendre une baffe, il déclara. « Embrasse-moi. » Bien évidemment, la demoiselle ne s’exécuta pas, il répéta. « Embrasse-moi. » Ce n’était pas un ordre, plus une supplication, sa voix laissa d’ailleurs échapper quelques tremblements. Devant son manque de réaction, Callum décida de lui demander une dernière fois, dans un soupir. « Embrasse-moi. » S'il devait essuyait un refus de sa part, ce serait totalement de sa faute. A trop vouloir tester les limites de l'autre, devant l'habitude d'être laissé tombé, il risquait bien de perdre la seule personne au monde capable de l'aimer sans concession. Derrière sa demande se cachait bien entendu en lettres capitales : je t'aime. Incapable de prononcer ces quelques lettres, ce serait pourtant la clé de l'immense difficulté de Callum à se laisser aller.

Toute la scène se déroulait au ralenti dans l’esprit embrouillé du jeune Callum. Prêt à voir pour la dernière fois sa Bellis, il s’appliquait à mémoriser chaque parcelle de son visage, de son regard brillant de colère à la moue pincée sur ses lèvres. Cette situation lui donnait enfin des leçons. Il fallait arrêter de la repousser, de la tester ou même de se sentir pas assez bien pour elle. Elle avait assez verbalisé et agit de façon à lui prouver son amour, c’était à son tour de faire de même. L’immense barrière de ses parents biologiques n’existaient plus, il fallait qu’il se l’enfonce une fois pour toute dans le crâne. S’il voulait l’avoir a ses côtés, il fallait se battre pour le reconquérir et surtout la garder. Callum n’avait franchement aucune idée de l’issu de leur rencontre, tant Bellis avait l’air décidée à partir. « Crois-moi, t’as de la chance que je ne l’ai pas déjà fais. » Effectivement, de la chance il en avait. Et cette phrase lui donna encore plus envie d’y croire, de la retenir. C’était encore possible. Une toute petite chance, mais une chance tout de même. Le corps tremblant, il ne put s’empêcher de garder ses yeux semi-clos lorsque Bellis lui offrit finalement un baiser. Il savait bien entendu que le climat était encore fragile et qu’au moindre faux pas il pouvait tout faire s’écrouler. « Plus de disputes ». Le jeune homme acquiesça en silence, trop heureux de l’avoir encore face à lui. D’un coup, il était de nouveau dans ses angoisses jusqu'au cou. Il fallait se faire violence, ne pas remettre en place ces barricades et laisser Bellis s’immiscer dans son intimité. Respirant un grand coup, cette bouffée d’oxygène lui fit énormément de bien, et il se sentait d’attaque contre ses anciennes habitudes. Plus de jeux de séduction, plus de mécanisme de protection, plus de questionnement sans fin sur le pourquoi du comment. Vivre tout simplement, et surtout se faire plaisir. « Viens. » Il entraîna Bellis en direction du large lit qui leur tendaient les bras. S’allongeant sans même prendre la peine de se déchausser, il l’installa tout près de lui. Allonger côte à côte, Callum la regardait tout simplement. Un large sourire sur les lèvres, il observa avec plaisir le visage de la jolie brune se détendre. Oh, bien sur elle devait toujours avoir un peu de colère en elle sur ce qui venait de se passer, mais son amour pour lui prenait peu à peu le dessus. Ne pouvant pas attendre plus longtemps, Callum se laissa glisser avec douceur tout contre elle, plongeant son visage dans le creux de son cou avant de l’enlacer tendrement. Il avait besoin de la prendre dans ses bras, d’avoir ce partage de peaux. Comme pour un enfant agité, le contact avec sa peau l’apaisait. Puis, il posa ses lèvres dans le creux que forme l’ossature de ses épaules. Un baiser, puis deux. Sa main caressant d’un geste répétitif et lent le dos de la jeune femme. Ces simples gestes de tendresse lui faisait un bien fou, pourquoi n’avait il pas prit le temps auparavant de mettre de côté ses états d’âmes à la con ? « Tu entends ? » Demanda-t-il soudain, se redressant légèrement. Accentuant l’interrogation de sa question, il fit mine d’entendre quelque chose à l’extérieur de la chambre. « Non attend, je sais ce que c’est ... » Il attrapa la main de Bellis avant de la poser sur son torse. « ... C’est mon cœur. » Mielleux à souhait. Et pourtant, le cœur de Callum battait bien la chamade contre sa poitrine. Cette petite blague lui permettait en quelques sortes de se calmer, car les battements étaient si forts qu’il avait l’impression que son cœur allait traverser sa cage thoracique pour se planter entre les deux amoureux sur le matelas. Riant un petit peu, il abandonna la main de Bellis pour aller replacer quelques unes de ces mèches brunes derrière son oreille, caressant par la même occasion la jolie ligne formant l’arrondit du bas de son visage. Callum remarqua un bleue dont lui parlait Bellis un peu plus tôt, sur le haut de sa cuisse, visiblement découverte en raison de la position de la jeune femme près de lui. Néanmoins, il n’osa pas venir sur un sujet un peu plus coquin tout de suite, de peur de lui faire croire qu’il ne souhaitait que tirer son coup. Il était encore tôt, et avec la soirée devant eux, Callum se disait qu’ils pouvaient encore sortir faire quelque chose ou bien juste descendre boire un verre au bar de l’hôtel. Voulant laisser l’opportunité à Bellis de choisir le reste du programme, il déclara. « Qu’est-ce que tu veux faire ? » Après quelques secondes, il ajouta, un brin nerveux. « On peut se regarder un film, il doit bien y avoir une télévision ... Ou bien on peut descendre boire un verre ? »

Les vrais histoires d’amour ne finissent pas toujours par ‘ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants’. La relation amoureuse est difficile et compliquée, parfois le chemin est paisible et d’autres fois la route est plus sinueuse et semée d’embuche. Callum et Bellis ont longtemps emprunté cette voie. Il était maintenant possible de faire un détour sécurisé et apaisant, de profiter du paysage tout en ne s’inquiétant pas du prochain virage. Il n’y a pas vraiment de secret, c’est en y travaillant que la relation se solidifie et ne se fissure plus. Les deux amoureux se sont rendu compte du danger avant le pire.

« Lula m’a dit que la solution à tout problème est de se  dévêtir. Le remède à tout apparemment. » Callum avala sa salive difficilement. Lui qui était le dernier à être timide dans le département de la chambre à coucher avait l’impression d’être un jeune homme de quatorze ans découvrant les méandres d’internet en compagnie de Bellis. Surement parce que le sexe avait toujours était tabou entre eux et que la demoiselle était si importante à ses yeux qu’il se mettait une pression monstre à ce niveau-là. Alors de l’entendre y faire une lourde allusion, suffisait à lui faire perdre la raison. Et dans le bon sens du terme. Son petit rire qui suivit aida Callum à se détendre, il la rejoint dans un sourire, ne sachant quand même pas quoi répondre. Choisir la dérision ? Ignorer sa remarque ou bien la prendre bien au sérieux ? Lula, que Callum ne connaissait que superficiellement, par le biais de Bellis, justement, avait décidément une influence sur Bellis. Et une grande pour qu’elle se permette de lui dire ceci aussi frontalement. Pendant une dizaine de secondes, Callum s’inquiéta même sur le nombre d’idées qu’elle pouvait faire semer dans l’esprit de Bellis. Il fallait qu’à l’avenir, il se méfie de cette fameuse Lula, en gagnant justement sa confiance. C’est bien connu, les filles ont tendance à tout se dire et en plus à porter une attention particulière aux avis de leurs amies proches. Finalement, Callum se décida. L’occasion était trop rare pour qu’il la laisse filer, après tout Bellis avait initié le sujet, rien à craindre donc. Il entra dans son petit jeu. « Oh, Lula à dit ça ? » Il lui sourit de nouveau avant de poser un petit baiser sur ses lèvres. « Tu veux essayer ? » Callum se redressa afin de s’asseoir plus confortablement au bord du lit. Il attendait la réaction de Bellis, prêt à enchaîner d’une manière ou d’une autre, qu’elle se rétracte ou non. Il avait encore un peu de mal à croire en la sûreté de la jeune femme à son égard en ce qui concerne son corps. Et c’était tout à fait normal, après tout, elle avait appris quelques semaines plus tôt les escapades nocturnes de Callum avec une autre femme. Après de longues secondes de silence, Callum ajouta. « Je commence, et je te dis ce que j’en pense. » Amusé, il défait ses chaussures, beaucoup trop guindé pour lui, avant de les balancer de l’autre côté de la pièce. Puis il s’attela au déboutonnage de sa chemise blanche, la laissant néanmoins sur son dos. Après un soupir un brin exagéré, il déclara, souriant. « Je dois dire que ça fait du bien ... Ou bien peut-être que je n’avais tout simplement pas la bonne taille ? » Il faisait référence à la pointure de ses chaussures, et également pour détendre l’atmosphère moins électrique que tout à l’heure mais tout aussi excitante. Callum, consciencieux, ne souhaitait en aucun cas mettre mal à l’aise la belle Bellis, il avait en tête un plan au cas où les choses deviendraient trop difficile à gérer. « Je suis certain qu’il y a une immense baignoire dans la salle de bain, non ? » Un bain partagé, en sous-vêtements, était beaucoup moins effrayant que l'autre alternative, il laissa planer sa phrase au cas où. Il attendait, comme sous hypnose ce qu’allait faire ou dire Bellis. La balle était à présent complètement dans son camp.

Callum était maladroit avec Bellis. Même si la demoiselle lui avait confirmé qu’elle n’était pas vierge, il avait du mal à la considérer comme autre chose qu’une demoiselle fragile, avec qui il devait prendre certaine précaution. Peut être également qu’il avait peur d’aller trop vite. Pourtant, très vite, elle lui confirma qu’il avait tord, et qu’elle demandait qu’une chose : qu’il ne réprime pas son désir pour elle et qu’il se délivre enfin de ses mois de frustrations. Tandis qu’il se déshabillait avec parcimonie, Callum se rendit compte de la moue boudeuse de Bellis. Elle en voulait plus, et qu’il arrête de se la jouer timide. « Tu comprends pourquoi je te préfère avec des vêtements normaux ? Il y en a moins à retiré ! » Sa remarque eu le don de faire doucement rire Callum. Elle n’avait pas tord, il avait sur le dos plus de tissus que d’habitude, et aussi  beaucoup plus qu’elle. « Callum Shepperd, ne te défile pas ! Je suis pas une gamine qui a sa première fois ! » Au moins c’était limpide ! Finalement, cette déclaration démystifia la situation, Callum ouvrait enfin les yeux. Pas de gants, pas de jeux, Callum la désirait autant que Bellis le voulait. Il la dévorait du regard tandis qu’elle se plaçait face à lui, elle retira sa petite culotte qu’elle jeta sur le lit derrière lui. Les yeux brillants d’envie et un large sourire sur le visage, il rigola lorsqu’elle lui somma « A poil. » Cette fois, il ne rechigna pas, il se délesta de sa chemise, de ses chaussettes, puis enfin de son pantalon, restant uniquement en caleçon, toujours assis au bord du lit.  Il sentait le regard de Bellis sur son corps, ce qui lui plaisait énormément, son torse se bomba sous la fierté d’être là devant elle, dans le plus simple appareil. Il agrippa la taille de la belle Bellis et la poussa doucement entre ses jambes. Même s’il était assis et elle debout, son visage était à hauteur de son cou. Il recommença à embrasser la peau lisse de son cou, puis son épaule. A l’aide de ses mains, il découvrait avec ravissement les courbes de la belle Bellis sous le tissu de sa robe. La savoir nue sous cette unique couche de vêtement le rendait fou. Callum était maintenant beaucoup plus sérieux qu’un peu plus tôt, plus besoin de faire quelques pirouettes avec ces mots ou de la traiter comme une poupée de porcelaine. Il fit tomber l’une des bretelles de sa robe, puis la seconde, laissant le haut de sa robe retomber le long de ses hanches. Délaissant un instant ses embrassades, il  laissa son regard parcourir son corps. Sa peau était légèrement plus claire sur ses seins, il sourit à la vue d’une petite constellation de grains de beauté sous son sein gauche. Sa main frôla tout d’abord la peau tendue de son ventre. Bellis avait la peau chaude, avec une étincelle de désir dans le regard, Callum se pinça les lèvres en sentant Bellis tressaillir lorsque ses mains vinrent chatouiller l’arrondi de ses seins. Rapidement, les lèvres de Callum joignirent avec assurance ses mains obstinées. Le jeune homme sentit rapidement son entrejambe se raidir au même moment que le bout des seins de Bellis sous les mouvements de sa langue.  De son autre main, il flatta le dos de la jeune femme avant de câliner le bas de ses reins. Entre deux souffles rapides, il releva son visage vers le sien, béat d’admiration sur la beauté de la jeune femme. Chaque geste qu’il avait sur elle était comme amplifié, magnifié, meilleur. Surement parce qu’il partageait pour la première fois des moments si intimes avec une femme qu’il aimait. A l’instant, il ne voulait la partager avec personne. Il n’imaginait même pas laisser quiconque la regarder. Bellis était sienne et il était à elle. Seul au monde dans cette chambre d’hôtel, Callum aurait aimé y rester des heures, des jours, des mois. La serrant encore un peu plus contre lui, il lui murmura. « Tu es tellement belle. » Callum tendit son cou afin de pouvoir l’embrasser, Bellis se pencha un petit peu pour faciliter leur baiser. Et là, il l’embrassa avec fougue, comme si c’était la dernière fois qu’il l’embrassait.

L’attente avait du bon. Callum qui n’avait rien d’un connaisseur en ce qui concerne le vin, venait de comprendre la notion d’attente avant de le savourer, autrement dit pour le bonifier. Chaque moment avec Bellis était unique et savoureux. Il espérait que toute les fois suivantes seraient de même, voir encore mieux. Bellis sous les caresses et les baisers de Callum, finit par succomber, surplombant à présent le jeune homme. Ces longs cheveux bruns tombant le long de sa nuque, encadrant son visage rosit par l’excitation. Callum libéra un instant sa main de l’emprise de la peau de Bellis afin de toucher son visage, elle frissonna sous sa paume. Il dessine ses pommettes, son nez, l’arc de ses lèvres. Elle est si près de lui, qu’il peut compter chaque tâche d’or dans ses yeux , sentir son souffle saccadé. La chambre est terriblement calme. Il pense même que son cœur s’est arrêté. Combien de fois a-t-il imaginé de telles scènes ? Il doit rêver. Mais ses rêves n’ont jamais été aussi réels. Jamais ils n’ont capturé l’odeur des huiles de bain sur sa peau, la chaleur de son corps, le désir de ses lèvres. Lorsque la main de Bellis commença à voyager jusqu'à sa cuisse, il perdit toute capacité à réfléchir correctement. Elle le touche simplement avec le bout de ses doigts, créant une trainée de flammes s’engouffrant dans l’aine du jeune homme. En l’embrassant à mesure que ses doigts deviennent plus aventuriers sous l’élastique de son caleçon, Callum laissa échapper un gémissement dans sa bouche, entremêlant sa langue à la sienne. Bellis à un gout de confiture de fraise, cette douceur sucrée lui donne le vertige. Il pourrait se nourrir de rien d’autre à jamais si elle le lui permettait.  Toujours à califourchon sur lui, Callum pouvait sentir la chaleur de la jeune femme à travers son caleçon, déjà bien humide d’excitation. Sans pouvoir les contrôler, ses hanches se mouvaient de bas en haut de leur propre gré, venant se frotter contre la jeune femme complètement nue au dessus de lui. Complètement saoul de désir sous l’accentuation des caresses de Bellis sur son entre-jambe, Callum la renversa brusquement, prenant à son tour le dessus. Il enfouit son nez dans le creux de son cou, pressant des baisers sur ses épaules et sa gorge. Bellis, gémissante, jeta sa tête en arrière, lui facilitant la tâche dans son épopée de bisous. S’arc-boutant sur ses avant-bras, Callum se délecta une nouvelle fois de sa belle Bellis. Elle n’avait jamais été aussi sexy que maintenant, les lèvres meurtris par ses baisers incessants, la peau rougit par leurs frottements, les cheveux en pagaille sur l’oreiller. Sa main fuit doucement le long de son corps, les pupilles bleus de Callum se dilatant avec plaisir. Il saisit l’une de ses cuisses et la soulève doucement. La peau de ses cuisses est plus douce encore que le reste de son corps. Elle tremble à son contact. Callum repose son regard dans le sien, tandis que sa main caresse la peau humide entre ses cuisses. Il ne souhaite pas manquer une seule des réactions de Bellis sous l’action de ses mains. D’abord semblable à un simple frôlement, ses caresses se firent plus profonde et répétitive. Bellis avait du mal à rester immobile, son corps se soulevant de plus en plus rapidement. Callum se pencha alors sur la demoiselle, sans pour autant interrompre ses actions. Il embrassa en chemin ses seins, ses épaules avant de venir emprisonner de ses lèvres le lobe de son oreille. La respiration saccadée et les gémissements de Bellis directement soufflées sur son visage augmentèrent encore un peu plus la terrible envie de Callum de lui faire l’amour dans la seconde. La découverte du corps de Bellis fait naître en lui des vagues de chaleur et de plaisir insoupçonné, l’idée même d’être la seule raison de ses gémissements suffit pour le combler de plaisir à son tour.

Bien que secouée à plusieurs reprises par des vagues de plaisirs, Bellis réussit à se faire un chemin en direction du caleçon de Callum, faisant son possible pour le lui retirer. Le jeune homme l’aida rapidement, faisant glisser le bout de tissus jusqu’à ses pieds. Bellis s’accapare avec gourmandise ses lèvres, son baiser à un petit côté brutal, mais le jeune homme lui répond avec empressement, sa langue se frottant contre la sienne d’une manière douce et avide en même temps. Le frôlement de leurs corps allier aux jeux de leurs bouches lui provoque un long spasme paralysant tout son corps. Il s’arrête un instant pour reprendre son souffle. Une fois rétabli, il décide de s’attaquer de nouveau à la poitrine de Bellis. Il enroule ses lèvres autour d’un mamelon et le suce comme un bonbon. Bellis gémit, d’une main, elle caresse ses cheveux en appuyant gentiment pour qu’il se rapproche encore un peu plus de ses seins. Pendant ce temps-là, son autre main agrippe les fesses du jeune Callum, comme pour lui sommer d’avoir la suite. Callum ne peut pas s’empêcher de sourire béatement face aux indices indiquant son impatience. Il lève les yeux et surprend l’expression bouche entrouverte de Bellis. Ses sourcils se froncent dans un mouvement doux et elle gémit, jetant sa tête contre l’oreiller. Les vagues sombres de ses cheveux ébouriffés se mouvant avec grâce, il regarde avec envie ses lèvres gonflées à cause de ses baisers successifs. Sa petite langue rose apparait quelques secondes, elle se caresse l’arrondie des lèvres avant d’avaler.  Callum ne pensait pas que c’était possible, mais il devint encore plus tendu par l’excitation. Callum glissa une main sous elle, la poussant à basculer ses hanches. Ainsi, il pouvait faire gentiment claquer les siennes sur sa peau moite. Lentement, il fit glisser son entrejambe dans le creux que formait l’intimité de Bellis, sans pour autant la franchir. Son regard croisa celui de Bellis, imprégné de convoitise. Putain, qu’est-ce qu’elle était magnifique. Ce qu’il ressentait pour elle à cet instant précis n’était pas que physique. Plus que ça encore, elle le connaissait pour ce qu’il était, avait confiance en lui. Bellis l’avait accepté lui tout entier. Callum luttait pour ne pas entrer en elle directement, il fallait tout de même qu’il mette un préservatif. Durant une fraction de secondes il se sentit tout con, incapable de se souvenir s’il en avait un. Et puis, une pensée le soulagea, il avait bien des préservatifs dans son portefeuille, dans la poche arrière de son pantalon. Couvrant la bouche de Bellis avec la sienne, il lui souffla avant de se détaché de son étreinte. « Ne bouge pas. »  Aussi rapide que l’éclair, il retrouva au pied du lit son pantalon, chercha avec avidité la poche arrière avant de trouver avec un bonheur incommensurable un préservatif. S’installant de nouveau sur le lit, il se dépêcha d’enfiler la dernière étape avant le grand saut avec Bellis. La tâche remplie, il se glissa de nouveau au dessus de sa belle. Un petit sourire au coin des lèvres, il caressa sa joue avant d’y déposer un baiser, puis sur les lèvres. D’une main il soulève sa cuisse et la positionne sur sa hanche. La sensation chaude et lisse de son intimité contre son sexe brise en une fraction de seconde sa détermination à attendre plus longtemps. Entremêlant leurs doigts, Callum s’avance finalement, ses muscles tendues contre la nécessité d’y aller de façon foudroyante, voir animale. Bellis lui répond rapidement d’un roulement de hanche, l’encourageant à accentuer son mouvement en elle. Callum commence alors ses vas-viens avec plus de force, dans un rythme régulier. Il espère faire prolonger le moment, il veut mémoriser le regard avide de Bellis, la pellicule de sueur sa peau, le bruit de ses halètements soufflés à l’oreille. Il glisse une main entre eux, là où leurs corps se rejoignent. Bellis étouffe un gémissement dans son oreille, un son étouffé qui ne donne aucun doute sur le plaisir qu’éprouve la jeune femme. Toutefois, Callum prend pause pour lui murmurer avec une certaine satisfaction. « Tu veux que j’arrête ? » A la suite de ses mots, il prit un malin plaisir à ralentir ses coups de hanches avant de venir embrasser son épaule entre deux souffles entrecoupés.

« Tais-toi. » Amusé, Callum ne prit pas la peine de se rebeller, la pression qu’elle exerçait contre son corps suffisait à le convaincre. Chaque caresse promenée sur son dos le faisait vibrer. Callum ne se rendit pas compte de l’envie de Bellis de basculer les rôles, il était tellement bien au-dessus d’elle, maitre du rythme et libre de l’observer dans son plaisir. Les lèvres gonflées de Bellis formait un joli rond de plaisir, et à cette découverte, Callum se mit à se déhancher plus fortement encore. Sous ses mouvements, le corps de Bellis se tordait, ses cheveux venaient même se perdre sur son visage délicatement perlées de sueur. D’un geste doux, il déplaça les mèches brunes lui barrant le visage, trop désireux de la regarder encore et toujours dans les yeux. Callum pensa une nouvelle fois fois à ralentir, cette-fois non pas pour titillé Bellis et entendre ses supplications, mais pour ne pas atteindre trop rapidement l’ascension, la transcendante sensation qui accompagne l’orgasme. Soudainement, Bellis s’accrocha à son visage, cherchant ses lèvres. Soupirant doucement, Callum lui rend son baiser, tout en tentant de ralentir le temps entre son vas-et-viens tout en rendant chaque coup plus profond. Bellis est un véritable ange. A présent en elle, il sait qu’elle est ce qu’il y a de plus semblable au paradis. Quand ils seront à nouveau séparés, lorsque leurs corps ne feront plus qu’un, il comprendra le sens entier du mot enfer. « Callum.. » Les vibrations de sa voix se répercutèrent dans le corps tout entier de Callum. L’entendre prononcer son prénom dans un moment tel de plaisir le rendait tout simplement dingue. Cette plainte lancinante ne voulait dire qu’une chose : Bellis prenait du plaisir et était toute proche de l’orgasme. Cette idée fit basculer Callum dans une dimension d’intense satisfaction. Alors, il décida d’accélérer la fréquence de ses mouvements, pas prêt à laisser du répit à la jeune femme, la rejoignant dans ses gémissements. Bellis ferma les yeux, comme pour se retenir, le jeune homme ne pouvait pas laisser passer cela. Il caressa son visage, agrippant doucement la naissance de ses cheveux près de son front. Un baiser, puis deux, il lui souffla. « Regarde-moi ... » Lorsque enfin, il aperçut les taches dorées dans ses pupilles dilatées, son corps entier fut comme frappée par la foudre : elle se secoua soudainement, son corps était tendue, immobile, sa respiration coupée. Il sentit une crispation incontrôlable au niveau de son entre-jambe et enfin un long gémissement s’émanant de sa gorge. Puis son corps entier se mit à trembler avant qu’elle retombe paisiblement contre les draps, soulagée. A ce moment là, uniquement, Callum s’autorisa à son tour à relâcher l’immense pression qui le démangeait depuis plusieurs minutes, dans un râle épuisant, sublime, brillant. Les yeux clos, il avait pourtant l’impression de voir les étoiles. C’était ce qu’il avait toujours voulu, lui faire l’amour, avec force et passion. Maintenant que c’était fait, la chose la plus merveilleuse était que dans quelques minutes, ils seraient de nouveaux comme neufs, même mieux, prêt à le faire de nouveau. Il souleva son menton pour l’embrasser une fois encore, un baiser doux et sucré. Il s’effondre sur elle, la respiration difficile, son cœur tambourinant au même rythme que le sien. Ses membres se sentent désossé, son corps vidé. Il tente de rouler à côté d’elle, mais Bellis le retient une dernière fois dans une étreinte serrée. Ils restent là, corps contre corps de longues secondes, écoutant peu à peu leurs souffles reprendre une respiration normale. Enfin, il se dégagea gentiment de ses bras, posant son dos moite contre la fraîcheur du drap. Callum était tellement heureux qu’il ne pouvait pas enlever le sourire béat collé sur son visage. Il pensait sincèrement que Bellis était toute aussi heureuse, l’attente de ce moment en valait vraiment la peine. Il avait envie de recommencer encore et encore, de savourer chaque parcelle de sa peau pour l’éternité.