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 we're back again like a hurricane (r)

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Myran Dawkerty

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MessageSujet: we're back again like a hurricane (r)   we're back again like a hurricane (r) EmptySam 19 Oct - 23:43



Myran lance des regard oblique à son miroir. Depuis combien de temps n'avait-il pas mis de costard pour une cause festive ? La dernière fois avait été pour le procès de son père. Ce cher monsieur Dawkerty dont la réputation de salopard doublé d'un usurpateur n'était plus à faire. Il était ravi de pouvoir en user aujourd'hui pour une véritable soirée. Et quelle soirée ! Il savait d'avance qu'il n'allait pas la passer à enfiler des perles, un tout autre programme se dessinait à lui. Bien plus intéressant et amusant. « Cess', je sors ce soir ! » L'escalier grince sous l'empressement de Cessi qui arrive jusqu'à son frère aîné, resserrant fièrement le nœud papillon de son costume superbement repassé. Davantage pour l'ennuyé devant son air de mère conscience que pour réellement se préoccuper de son apparence. « T'as intérêt à pas foutre le bordel dans la maison. » Sermon moqueur pour une petite sœur pourtant majeur, il esquisse un sourire amusé, passant sa main joueuse dans la chevelure de sa cadette pour le simple plaisir de mettre la pagaille dans son attitude bien proprette. Puis, il quitte la demeure, faisant démarré sa voiture trop propre et trop cher en direction du lieu de vie de Lula. Et il sait, il sent bien que tout ce luxe à outrance, il en verra bientôt la fin. Les frasques du paternel ont donné un goût d'éternité avorté à toutes les choses qu'il touche, de la maison des Hamptons jusqu'au nœud papillon hors de prix qu'il porte autour du cou. Tout ce qui semblait autrefois acquis pour toujours à ce soir le goût d'éphémère. Un goût atroce qu'il se voit déjà faire passer à coup d'éclat de rire et de champagne lors d'une de ses soirées mondaines. Mais que seraient-elles, ses soirée si Lula n'y était pas gentiment conviée ? Sa voiture s'arrête devant l'adresse qu'il avait noté, loin d'être certain d'être à la bonne, conscient toutefois de ne pas devoir s'attendre à un château. Il se demande encore de quelle manière Lula peut survivre, elle qui n'a aujourd'hui plus le luxe dans lequel elle avait été éduqué. Sa vie a lui sera-t-elle pareil lorsque toute la fortune des Dawkerty aura été dilapidé pour essayer de crédibiler un minimum un homme dont les tendances sado-masochistes avec des femmes plus jeunes ont été étalés sur toutes les pages des magazines ? Faisant presque oublier qu'il recevait des pots de vins. Oui parce que dans la société, les pots de vins ne sont rien à côté d'une jeunette en latex et son accent yougoslave qui vous cri que vous êtes vilain. C'est plutôt triste tout cela. Myran écrase son doigt sur la sonnette ou les noms Vuitton-Hastings sont inscrits en lettre majuscule. Des fois qu'on les remarque pas. L'interphone grésille et la voix du jeune homme transperce le silence. « HASTINGS ! Enfile ta plus jolie robe, ce soir on va voir tout ses idiots du gratin se cirer mutuellement les pompes. » Il s'y voit déjà, Lula cramponné à son bras avec cette lueur de moquerie dans le regard alors qu'elle s'emploie à trouver d'autres canulars à faire au gratin de la ville dont leur tête comme des ballons de baudruches sont explosés par les agissements des deux énergumènes. « On va s'amuser. » Rajoute-t-il comme si elle n'avait pas saisit le sens de sa démarche. Mais pour quoi d'autre l'aurait-il convié à mettre sa plus belle robe ? Sûrement pas un restaurant. Déjà parce que Lula n'était qu'une amie, ensuite parce qu'il ne dépensait pas ses sous pour la gente féminine, sinon, il serait toujours marié. Avachi contre l'encadrement de la porte, il attend que miss Southampton daigne bien montrer le bout de son nez pomponné.
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Lula Hastings
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MessageSujet: Re: we're back again like a hurricane (r)   we're back again like a hurricane (r) EmptyDim 20 Oct - 18:08



feeling my way through the darkness guided by
a beating heart, i can't tell where the journey will
end but i know where to start. they tell me i'm too
young to understand, they say i'm caught up in a dream.

ben-barnes+ladynadinne/tumblr ~ avicii.

La soirée s'annonce en un seul mot chiante: rien à la télé, le frigo est vide, Bellis n'est pas rentrée au loft depuis presque deux jours et Lula ne sait pas quoi faire ce soir. Avant elle aurait probablement été conviée à l'une des grandes fêtes que les riches organisent dans le but de récolter des fonds pour sauver une espèce de panda dont tout le monde se fout royalement. Lula elle pense qu'ils ne font ces fêtes que dans le but de se donner bonne conscience, parce qu'à un moment on a tellement d'argent que c'est malsain, qu'on l'a forcément eu en faisant des crasses aux gens qui nous entourent. Et comme à son habitude, elle aurait enfilé une robe et des talons hors de prix, aurait faussement rit autour d'un verre avec des gens qu'elle n'aime pas et elle serait repartie, encore plus déprimée qu'avant. Ces soirées qui suintaient l'hypocrisie la révulsaient de plus en plus. Elle avait envie de leur donner une leçon à ces cons, de leur montrer que leur million ne sauverait pas vraiment cette espèce de panda, que pour sauver les gens, il faut se bouger le cul, pas organiser une soirée aussi chère que le montant récolté qui au final ne servira qu'à couvrir les frais de dépenses. Plantée en pyjama derrière le poste de télévision, Lula zappe vainement, espérant tomber sur un programme sympa mais il faut croire que les programmateurs ne comptent pas sur les audiences du vendredi soir, tout le monde étant supposé sortir. Et pourtant elle était quand même là, toute seule dans ce loft trop grand pour elle. Elle ruminait entre chaque changement de chaîne, pensant à sa fortune envolée, sa fortune de laquelle on l'avait privé simplement parce qu'elle ne savait pas se tenir correctement en société et que clairement, ça faisait chier les parents Hastings. Elle avait pensé à contacter un avocat pour attaquer ses parents car ils l'avaient largué du jour au lendemain mais elle réalisait l'instant d'après qu'ils avaient assez d'argent en leur possession pour empêcher toute sorte de procès d'éclater au grand jour et qu'ils les payeraient grassement pour leur silence. Et soudain, comme en réponse à ses multiples prières, une voix claire s'échappe de l'interphone posé près de l'entrée. Et cette voix, Lula la reconnaîtrait entre milles, c'est celle de Myran Dawkerty, cet ami qu'elle considère comme un quatrième frère qu'on ne lui a jamais accordé. "HASTINGS ! Enfile ta plus jolie robe, ce soir on va voir tout ses idiots du gratin se cirer mutuellement les pompes." Et comme par enchantement un grand sourire se dessine sur les lèvres de Lula, bien qu'elle supporte de moins en moins qu'on l'appelle par son nom de famille, car s'appeler Hastings sans la fortune qui va avec c'est n'être plus qu'une banale connasse ruinée parmi tant d'autres. Il ne faut pas le dire deux fois à la brune qui a déjà dévalé les escaliers pour filer fouiller son dressing, tirant au volet quelques robes hors de prix dont elle n'a pas eu le cœur de se séparer. Elle sent son cœur battre la chamade dans sa poitrine au contact du tissu des robes qu'elle n'avait pas touché depuis son emménagement au loft, trop déprimée à la simple idée qu'elle n'aura plus l'occasion de les revêtir. Elle descend à nouveau les escaliers, posant avec attention les robes sur le canapé, bien déterminée à obtenir l'aide de Myran pour la sélection de la robe, cette étape est souvent presque plus excitante que les soirées en général. Mais ça, c'est sans compter les soirées avec Myran, ces soirées diffèrent des autres car ils enchaînent les conneries, pourrissant à l'occasion tout ces cons hypocrites qui se lèchent le cul à l'occasion alors qu'ils sont tous en procès derrière. "On va s'amuser." Oh oui, songe-t-elle, ça c'est une chose sûre. Lula s'approche de l'interphone et appuie sur le bouton qui autorise l'accès à la porte d'entrée. "Allez monte, j'ai besoin qu'on me fasse des compliments sur la robe que je mets." lâche-t-elle en relâchant la pression sur l'interrupteur. Elle retirer son pyjama, enfile une robe bustier noire à la va-vite et ouvre la porte à Myran. "Alors, on va donner une petite leçon aux serrés du cul ?" S'il y a bien un adjectif pour qualifier le langage de Lula, c'est celui de vulgaire, merde, putain, ils y passent tous généralement à chaque phrase qui s'échappe de ses lèvres. Souvent les gens sont surpris d'entendre de pareilles expression sortir d'une silhouette comme celle-ci. C'est probablement l'une des nombreuses raisons qui ont suffit à convaincre monsieur et madame Hastings que leur fille aînée n'était pas faite pour une vie pareille et que du coup, elle irait chercher de quoi vivre par elle-même. Bye bye le financement de papa/maman. Elle gravit à nouveau les escaliers en deux trois mouvement pour attraper une pochette qu'elle envoie du haut des marches de l'escalier à Myran en lui criant: "Réflexes !" puis elle descend calmement les escaliers attendant qu'il lui expose le programme, un sourire qui ne la quitte plus collé aux lèvres.
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Myran Dawkerty

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MessageSujet: Re: we're back again like a hurricane (r)   we're back again like a hurricane (r) EmptyLun 21 Oct - 0:41

« Allez monte, j'ai besoin qu'on me fasses des compliments sur ma robe. » Il obtempère, poussant la porte lorsque retentit le bruit de l'interrupteur lui permettant d'entrer. Bien qu'il en ait l'irrépressible envie, Myran se retient de fouiner dans le loft, préférant éviter le constat désolant de la nouvelle vie de Lula. Plus encore : le constat de sa potentiel vie futur si le paternel continue de dilapider la fortune pour ne pas subir une peine trop lourde lors de son procès. Qu'est-ce qu'on en a foutre que ce con passe quinze ans en taule ? Les Dawkerty veulent juste l'argent, le sort du ténor du barreau fan de sado-masochisme, ça fait déjà quelques mois que tout le monde s'en contrefiche. « Depuis quand t'as besoin qu'on te fasse des compliments toi ? Tu sais bien que même habillé avec les fringues des associations pour sans abris tu serais magnifique. » Les compliments selon Myran Dawkerty, toute une histoire. S'il savait être gentleman par soucis d'image et par acquis de conscience, ce n'est certainement pas avec Lula qu'il allait s'encombrer de bienséance, elle était – par chance – l'une de seule personne née dans les règles guindées de la haute société qui savait faire autre chose que sourire et pouffer comme une demeurée en écoutant déblatérer les vaniteux qui croyaient chacun de leur côté dominer le monde. « Alors, on va donner une petite leçon aux serrés du cul? » Myran esquisse un sourire amusée, s'il y a au moins une chose qui ne dénote pas dans le nouvel environnement de Lula, c'est son langage de charretière tout droit sortit des bas quartiers. Il ne s'en est jamais formalisé, c'était comme une bouffée d'air dans l'environnement guindé dans lequel il évoluait. « Si ton séjour chez les gens psychologiquement stable ne t'a pas ramollis, ils prendront la raclée de leur vie. » Il esquisse un nouveau sourire. Il ne cotoie pas tant de personne que ça en dehors du cercle fermé de l'élite, mais pour le peu qu'il en a vu, il peu bien affirmer que les personnes 'modestes' sont moins folles que les culs serrés qu'il voit tout les jours, ça ne fait aucun doute. « Réflexes! » Il attrape avec rapidité la pochette qu'elle lui envoi, dévisageant la jeune femme avec un certain intérêt. Il avait toujours vu dans l'attitude de Lula la beauté aseptisée de toutes les filles de la haute avec une touche en plus, quelque chose qui faisait que dans sa démarche et sa façon d'être, on la remarquait entre les idiotes écervelés qui n'attendaient qu'une chose : quitter papa et maman en se mariant à un vieux monsieur très riche qui allait bientôt mourir et ainsi vivre heureux au milieu de liasses de billets, de robe Vera Wang et de louboutin hors de prix. « Je veux bien avouer que tu es quand même mieux dans cette robe. T'es magnifique Hastings. » Lorsqu'elle le rejoint en bas de l'escalier, il lui tend la pochette d'une main, son bras de l'autre comme le gentleman qu'il peut être, parfois mais pas trop. Une certaine excitation le prend aux tripes, cette énième soirée aurait été bien ennuyeuse sans la présence de la pétillante Lula qui, à n'en pas douté allait faire des siennes en compagnie de Myran mais aussi, et surtout, créer la sensation en se pointant à une soirée ou personne ne l'attendait depuis que la rumeur concernant sa répudiation familial était parvenu jusqu'aux oreilles de tous les Hamptons. Cette soirée promettait d'être grandiose. « Je crois bien ne t'avoir jamais vu aussi heureuse de te pointer autour de tous ses coincés, la vie des gens modestes t'emmerde à ce point? » S'enquiert-il alors qu'ils sortent du loft dans lequel elle réside depuis quelques temps maintenant. Une part de lui trouve la situation assez amusante. Passer chercher Lula dans un palace dans les Hamptons ou dans un loft ou vit également une colocataire, c'est sensiblement différent. Le monde est clairement scindé en deux, ou plutôt : deux monde existe. Celui des très riches et celui des autres. On ne peut pas leur donner de noms précis, ils sont trop nombreux pour ça. L'élite s'appelle l'élite parce que dans leur monde à eux, tout le monde connaît tout le monde. Dans le peuple modeste, on ne saurait même pas dire le nom de son voisin. Ouvrant sympathiquement la portière de sa voiture à Lula, il la laisse entrer avant de passer côté conducteur. « Ce soir, madame Northwood fait une fête en l'honneur de son cinquième mariage qui aura lieu la semaine prochaine. Évidemment, elle a tout fait pour qu'on parle partout de la soirée de ce soir histoire de teaser pour son mariage. » Il avait précisé 'cinquième mariage' avec une facilité déconcertante, rien n'étant surprenant dans le monde des gens guindés de multipliés les romances éphémères qu'on débutait avec une bague au doigt et qu'on terminait dans un affreux divorce qui coûtait des milliers de dollars. « De ce fait, je crois qu'il est de notre devoir de faire  parler de cette soirée pour faire de la publicité à cette chère Rebecca Northwood, comme elle l'espère tant. » La voiture démarre, roule trop vite. Les limites de vitesse, Myran n'a jamais vraiment aimé ça. Puis de toute façon, il a hâte d'arriver, de pouvoir 'faire parler de cette soirée' avec l'aide de Lula, pour faire cette fameuse pub à l'hôte de la soirée. Pas forcément la meilleure publicité du monde, cela dit. Avec un peu de chance, peut-être que cette égocentrique de Rebecca ira s'enterrer vivante devant les frasques survenus à sa soirée qui aurait été, c'est indéniable, totalement chiante sans la future arrivée de Lula & Myran.
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Lula Hastings
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MessageSujet: Re: we're back again like a hurricane (r)   we're back again like a hurricane (r) EmptyLun 21 Oct - 22:02

"Depuis quand t'as besoin qu'on te fasse des compliments toi ? Tu sais bien que même habillé avec les fringues des associations pour sans abris tu serais magnifique." Elle sourit, non pas à cause du compliment, mais parce que tel qu'elle le connait, Myran a toujours su y faire avec les mots, ils les déplaçaient, les faisait sonner mieux, trouvait ce que vous vouliez entendre et tout cela accompagné d'un délicieux sourire qui, Lula n'en doutait pas, avait fait chaviré plus d'une. Elle lui demande s'il se sent prêt pour donner une leçon inoubliable à ces culs serrés qu'ils adorent remettre à leur place dès que l'occasion leur est présentée. "Si ton séjour chez les gens psychologiquement stable ne t'a pas ramollis, ils prendront la raclée de leur vie." Elle arque un sourcil d'étonnement avant de poser une main sur la hanche, dévisageant Myran, un sourire amusé. "On n'oublie pas les bases aussi vite que cela, évidemment qu'ils vont manger la poussière tout-à-l'heure!" le rassure-t-elle avant de remonter les escaliers. Elle attrape une pochette, enfile une autre robe rapidement et, une fois retournée prostrée en haut des marches elle lui lance la pochette qu'il parvient à attraper, au plus grand étonnement de la brune. "Je veux bien avouer que tu es quand même mieux dans cette robe. T'es magnifique Hastings." Elle lui répond d'un large sourire semblable à celui que les petites filles arborent après un joli compliment sur leur nouvelle robe de princesse. Et actuellement, Lula ne se sentait plus comme une princesse déchue, mais comme un phoenix qui renaît de ses cendres pour briller davantage qu'avant. Elle descend les escaliers non sans hâte et attrape la pochette que lui tend Myran, attrapant également son bras au passage. "Je crois bien ne t'avoir jamais vu aussi heureuse de te pointer autour de tous ses coincés, la vie des gens modestes t'emmerde à ce point?" lance-t-il en même temps qu'ils sortent du loft. Elle retrousse le nez, faisant la moue et dévie son regard vers Myran, semblable à celui du chat bottée. Parce que ça tombe sous le sens, qu'elle s'ennuie ici, en même temps qui oserait dire qu'il préfère cette situation où il faut compter les pièces à celle où on n'a jamais manqué de rien? "Je crois que la maison me manque, et puis ça fait longtemps qu'on a pas emmerdé les culs serrés." commence-t-elle, articulant difficilement au mot "maison". Elle croit que malgré tout le mal qu'ils aient causé à son égo en la fichant à la porte, ils lui manquent quand même, en réalité une petite boule de haine a commencé à croître au fond d'elle. Une boule qui s'agrandi à chaque fois qu'elle pense au plaisir qu'elle aura à, un jour regagner leur estime, parce que ce jour-là, ça voudra dire qu'elle aura gagné. "Puis bon, tu sais ici ça se résume au credo qui dit métro, boulot, dodo. Rien de très extravagant." achève-t-elle avec une once de nostalgie dans la voix qui lui laisse un putain de goût amer en travers de la gorge. Comme à son habitude, Myran se montre être un parfait gentleman, ouvrant la portière de la voiture à Lula qui y grimpe. Une fois qu'il y ait également installé il lui explique le déroulement de la soirée, elle jubile. "Ce soir, madame Northwood fait une fête en l'honneur de son cinquième mariage qui aura lieu la semaine prochaine. Évidemment, elle a tout fait pour qu'on parle partout de la soirée de ce soir histoire de teaser pour son mariage." La brune s'arrête au cinquième mariage. Elle avait oublié que dans le milieu duquel elle venait on se mariait comme on changeait ses tenues, et que cela ne semblait jamais choquer personne. Elle écarquilla les yeux, légèrement déboussolée. Peut-être finalement avait-elle intégré les valeurs que prônaient les gens normaux, celles qui disaient qu'au-delà de trois mariage cela devenait inquiétant. "De ce fait, je crois qu'il est de notre devoir de faire  parler de cette soirée pour faire de la publicité à cette chère Rebecca Northwood, comme elle l'espère tant." Elle sourit à la remarque de Myran, s'imaginant déjà à la soirée à répandre ce que cette bonne femme dont le nom résonne dans l'esprit de Lula, soit comme elle l'ai tant voulue: inoubliable. "Evidemment, ne pas le faire serait une infamie. Et puis on sait tous que le cinquième mariage est toujours le bon." se moque-t-elle doucement, étouffant un rire. Il démarre la voiture, le moteur grogne, prêt à filer dès que Myran lui en intimera l'ordre. Et puis le paysage défile, vite, très vite. Lula apprécie les trajets lorsque l'on conduit vite, elle se sent insaisissable, rapide, toute-puissante, au delà des règles, des autres. Et puis au bout de quelques minutes la voiture se gare dans une grande allée bordée de palmiers ici et là qui débouche sur une somptueuse villa, similaire aux maisons que l'on trouve dans Southampton. Similaire à la maison des Hastings. Elle pousse un soupire d'émerveillement, se retrouvant comme une gosse qu'on emmène à Disneyland, elle en croit tout simplement pas ses yeux, ça brille trop partout pour être réel, elle doit rêver, c'est sûrement ça. "J'dois avouer que ça me prend aux tripes de voir une baraque comme ça. J'ai plus l'habitude, sûrement." confie-t-elle un pincement dans la voix, mais elle s'empresse de balayer ces pensées négatives pour planifier mentalement la soirée qui l'attend. Elle rabaisse son regard au niveau de Myran et lui offre un sourire rempli de malice, ne tenant plus en place, mais une boule coincée à l'estomac, qui lui donne l'impression qu'elle est partie de chez elle il y a trop longtemps et qu'elle est désormais une étrangère parmi ses anciens voisins. "On y va ? J'te laisse me guider je connais pas cette maison-là, son dernier mariage s'est déroulé à Paris, donc..." siffle-t-elle en levant les yeux au ciel.
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Myran Dawkerty

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MessageSujet: Re: we're back again like a hurricane (r)   we're back again like a hurricane (r) EmptyMar 22 Oct - 17:31

« On n'oublie pas les bases aussi vite que cela, évidemment qu'ils vont manger la poussière tout à l'heure! » Myran esquisse un sourire, ça semble logique, on n'oublie pas toute une vie dans les Hamptons du jour au lendemain, surtout pas la partie la plus amusante de cette vie guindée. « J'en attendais pas moins de ta part. » assura-t-il avec conviction. Il en aurait fallu beaucoup pour que Lula parvienne à oublier tout ce qu'ils avaient pu faire subir à toute l'élite présente aux soirées à laquelle, par malheur, l'hôte avait invité les deux jeunes gens. Invité Hastings et Dawkerty, c'était s'assurer que personne n'oublierait cette soirée mais que tout le monde en rirait longtemps. C'était une aubaine pour eux de ne s'être jamais fait choper durant leurs frasques, ils auraient été rayés des listes jusqu'à être bloqué en fauteuil roulant pour que tout le monde soit sur qu'ils évitent les idioties. Et encore, même là il n'est pas certain que les deux acolytes n'auraient pas trouver de quoi faire tourner en bourrique les convives perdus dans des conversations ''sérieuses'' et les potins vulgaires. « Je crois que la maison me manque, et puis ça fait longtemps qu'on a pas emmerdé les culs serrés. » L'espace d'un court instant, Myran fronça légèrement le nez, se demandant comment l'atmosphère coincée et oppressante des gens des Hamptons pouvait manquer à Lula. Mais dans le fond, il parvenait à la comprendre. Peu importe à quel point il pouvait détester ses gens, leurs manières idiotes, les ragots qu'ils colportent et les soirées chicos et ennuyeuses qu'ils organisaient, il ne se voyait pas vivre ailleurs que dans le confort outrageux de l'élite des Hamptons. Au milieu de ceux qui se pavane avec leur carte premium dans la poche, prêt à la dégainer plus vite que leur ombre pour acheter la dernière robe aussi moche soit-elle du dernier créateur en vogue. Ils vivaient dans un pathétique rassurant, dans le fond. Et il semblait logique que Lula, qui avait vécu dedans durant longtemps, soit nostalgique de ce temps-là. « Puis bon, tu sais ici ça se résume au credo qui dit métro, boulot, dodo. Rien de très extravagant. » Myran se permet de rire, sans vraiment de gêne. Il a du mal à visualisé Lula dans un train de vie aussi rébarbatif que répétitif. Faire chaque jours les même choses, ça ne lui ressemblait vraiment pas. « alors bousculons ton train-train quotidien en faisant remuer l'élite des coincés, on fera en sorte que tu sois rassasiés jusqu'au prochain mariage organisé. » Si elle s'ennuyait tant que ça dans son existence de personne 'normale', Myran se faisait la promesse personnelle de faire en sorte qu'elle soit si fatiguée par cette soirée qu'elle ne s'en remettrait pas avant la prochaine ou il la conduirait. S'il fallait qu'il fasse quinze fois le tours des Hamptons sur un monocycle pour ça et bien, il le ferait ! Même s'il n'a jamais su faire de monocycle mais ça, c'est une tout autre histoire. Au pire des cas, il payerais quelqu'un pour tirer le monocyle, ça devait bien se faire. Tout ce fait ici, après tout, il suffit d'avoir l'argent qui va avec la requête.. « Evidemment, ne pas le faire serait une infamie. Et puis on sait tous que le cinquième mariage est toujours le bon. » Une nouvelle fois, il fronce le nez un peu gêné par la remarque, d'un point de vue personnel, il accumule les mariages lui aussi. Mais d'un point de vu objectif, la remarque de Lula est tout de même plutôt amusante. Il est rare de trouver par ici des gens qui n'ont fait qu'un seul mariage, sauf si ce sont des grands amours de jeunesse ou des veuves éplorées qui ne s'en remettront jamais. « Cool, ça veut dire que j'ai plus que deux mariages à foirer avant de trouver faire le bon. » Ironisa-t-il. Myran aimait à croire qu'il pouvait plaisanté sur le sujet de ses deux mariages avec Mahena, et il voulait tellement en convaincre le reste du monde également qu'il en oubliait parfois que le souvenir de son ex-femme qui l'avait épousé et largué deux fois faisait encore bien plus mal qu'il ne se l'imaginait. Pour combler sa gêne, il accélère davantage, comme si la route était constitué de son passé et de tout ce qui le blessait, qu'il écrasait tout ça, sans vergogne. Lorsqu'ils arrivent, il est plutôt surprit par la remarque de Lula face à l'habitation. « J'dois avouer que ça me prend aux tripes de voir une baraque comme ça. J'ai plus l'habitude sûrement. » C'est plutôt ennuyeux de l'avouer, mais il regrette qu'elle n'ait plus le luxe des égocentriques qui habitent ses lieux. Passer du tout au rien, forcément ça fait un choc et il en vient à se demander si l'inviter aussi précocement à cette soirée était une idée de génie ou une belle idiotie. « Tu sais, si le luxe te manque, y a encore une chambre d'ami chez nous, tu peux venir squatter de temps en temps, Cessi rechignera pas, tant que tu manges pas toutes ses céréales. » Ce n'était pas de la pitié – Myran ne fonctionnait pas ainsi – simplement un réel désir de venir en aide à une amie qui devait s'ennuyer de cette vie monotone de personne normale qu'elle venait tout juste d'entamer, elle ne s'était pas encore familiarisé avec la chose, sans doute. « On y va ? J'te laisse me guider je connais pas cette maison-là, son dernier mariage s'est déroulé à Paris, donc... »  Il sourit et hoche la tête avant de lui tendre poliment son bras de gentleman irréprochable. Entrant dans la demeure de madame Northwood, tout pue le clinquant, les strass et les paillettes à dix kilomètres. Elle veut impressionné et ça se sent vraiment. Vraiment trop. Myran montre d'un mouvement de tête l'hôte de la soirée, accrochée au bras d'un homme beaucoup plus jeune qu'elle. « Je savais que Northwood n'assumait pas son vieil âge, mais de là à se taper un mioche de l'âge de son fils ... » Il coupe sa phrase en plein élan. La citation ''quand on parle du loup …' reflète bien l'instant. Se parant d'hypocrisie, offrant à madame Northwood un de ses plus beaux sourires, il lui prend la main et vient poser ses lèvres sur sa joue enduite de fond de teint. « Bonjour Rebecca, merci pour l'invitation, Lula était très heureuse à l'idée de faire la rencontre de votre futur mari. Pas vrai ma p'tite lulu? » Entonne-t-il avec un air amusée. On ne pouvait pas plus infantilisé Lula quand lui affublant d'un surnom ridicule. Mais tandis que madame Northwood se perd à saluer la jeune femme, Myran glisse dans sa poche le bracelet que la future mariée portait à son poignet il y a cinq minutes encore. Il a envie de commencer fort la soirée, laisser Rebecca s'insurger devant la disparition de son bracelet, s'inquiéter toute la soirée et finir en apothéose lorsqu'elle le retrouvera dans la poche d'une de ses amies à la fin de la soirée, lorsqu'elles seront toutes deux ivre morte et qu'elles se battront comme deux baleines-harpies. Prenant la place de madame Northwood qui vient de s'en aller face à Lula, il sort de sa poche le fameux bracelet. « Tadaaaam, cadeau! » Jetant un œil à côté de lui pour vérifier que personne ne surprenne leur petit manège, il dépose l'objet du délit dans la paume de Lula. « Scandale en préparation chez les Northwood, pour ton grand come back, je te laisse même choisir le voleur. » Myran a déjà un sourire béat face à la soirée qui s'annonce. Lui qui s'ennuyait, il avait oublié à quelle points les soirées mondaines avec Lula pouvait devenir épique.[/i]
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MessageSujet: Re: we're back again like a hurricane (r)   we're back again like a hurricane (r) EmptyMer 23 Oct - 15:08

Alors que Myran est fait la réflexion que Madame Northwood se tape un gamin qui aurait l'âge d'être son fils, l'intéressée pointe le bout de son nez bien trop poudré. Lula serait prête à parier que si elle ne faisait qu'y passer la main la moitié du fond de teint s'en irait, laissant au beau milieu de son nez une zone non-maquillée. Grossièrement, un truc vraiment très moche, quoi. "Bonjour Rebecca, merci pour l'invitation, Lula était très heureuse à l'idée de faire la rencontre de votre futur mari. Pas vrai ma p'tite lulu?" Elle offre un de ses sourires hypocrites dont seul les habitants de Southampton ont la clé à Rebecca Northwood avant de donner un léger coup de coude à Myran pour le surnom qu'il a employé pour la qualifier. "Nous nous sommes vues à Paris il y a environ sept mois, mais c'est un plaisir de vous revoir." commence-t-elle d'une voix douce et aimable, tellement fausse quand elle sort de ses lèvres habituées à jurer comme un camionneur. A l'évocation de Paris qui rappelle à la bonne femme son précédent mariage elle attrape une coupe de champagne auprès d'un serveur qui passait par là. "Ne m'en parlez pas, Charles était d'un ennuis, son esprit n'était franchement pas vif." Ca pour être vif, son Charles avait franchit l'étape des soixante-dix ans et cela étonnait au plus haut point Lula Hastings qui pensait qu'elle le pousserait un jour dans les escaliers dans le but de prendre son héritage. Et la voilà de retour aux bras d'un gosse, clairement, il n'y avait pas plus vif, et probablement plus souple. Oui, Lula est persuadée que c'est une histoire de souplesse puisqu'elle sait Madame Northwood à cheval sur les cours de gym, et si ce n'est pas pour ses maris, elle ne voit pas pourquoi puisqu'elle semble avoir le métabolisme que toutes les femmes souhaiteraient avoir: celui de manger sans prendre un gramme. "Oh, attendez, vous avez une petite trace ici." commente Lula tout en faisant signe à Rebecca de se gratter le nez, cette dernière s'exécute, sans sembler se souvenir ne serait-ce qu'un instant qu'elle est remplie de fond de teint et qu'elle vient d'en retirer la moitié en frottant son nez. Lula sourit à la femme, faisant signe que tout va bien et la future mariée s'éclipse, ne s'étant pas rendue compte que pendant qu'Hastings accaparait son attention, Myran s'était occupé de lui subtiliser un bracelet orné de petits diamants pour le glisser dans sa poche. Cela dit, lorsqu'il montre à Lula sa "trouvaille", elle reste bouche-bée, n'ayant pas remarqué un instant qu'il était en train de voler la femme. Enfin, nous dirons emprunter. "Tadaaaam, cadeau!" lance-t-il en déposant l'objet au creux de la paume de Lula qui lui offre un grand sourire, bien que surprise des qualités de voleur de Myran, il pourrait peut-être l'aider à arnaquer quelques clients au Nightlife.. En effet, Lula s'était récemment prit de passion pour ce genre d'activités pas franchement légales, mais les clients de la boîte étaient tous tellement saouls qu'elle aurait aussi pu leur demander directement leurs portes-feuilles qu'ils l'auraient fait, cependant rien n'était plus intéressant que la danger, la crainte de se faire prendre à tout moment. "Eh bien, Myran Dawkerty, je ne vous connaissais pas ces qualités honorables." s'étonne-t-elle d'un ton faussement pompeux, un sourire aux lèvres ne la quittant plus. Ces soirées mondaines lui avaient réellement manqué. Son ami aussi. Elle se serait presque crue dans une série télévisée, avec les rebondissements et tout ça. Peut-être au final avait-elle passé trop de temps au pays des gens normaux, après tout. "Scandale en préparation chez les Northwood, pour ton grand come back, je te laisse même choisir le voleur." Elle haussa les sourcils, son sourire malicieux s'élargissant davantage. C'était là un immense privilège qu'il lui offrait, ouvrir le bal des emmerdes. Lula ne connaissait rien au monde de plus réjouissant que cela. Elle observait les gens qui se pavanaient dans l'immense réception comme si elles leur appartenait. Ils méritaient tous de se prendre la tête avec Rebecca une fois qu'ils seraient tous trop saouls. Elle élimina catégoriquement les hommes, parce que les combats de filles étaient les plus réjouissants et qu'il y aurait bien d'autres événements pour prêter une liaison à Rebecca Northwood. Elle les épiait, toutes ces vipères qui se faisaient de grandes embrassades trop démonstratives pour être sincères. Et puis son regard s'arrête sur elle, cette bonne femme aux airs trop angéliques pour être innocente. "Elle." indique-t-elle d'un ton clair à son complice. Un sourire mauvais naît sur son visage. Cette femme à la chevelure blonde platine, c'est l'associée de son père, et la placer dans le rôle de la voleuse est idéal, comme ça en la blessant elle, c'est l'image de la société Hastings qui s'ébranlera avec elle. "Joséphine Palmer, la pute qui sert d'associée à mon père. Elle me hait tellement qu'il paraît qu'elle a organisé un pot quand j'me suis faite virée." En effet, quand Lula Hastings avait été contrainte de prendre la porte des bruits avaient couru comme quoi mademoiselle Palmer aurait porté un toast à son départ, parce que les deux ne pouvaient tout simplement pas s'encadrer, sans vraiment de raison alors qu'en face, elles faisaient bonne figure. Elle fait signe à Myran de la suivre et avance en direction de Joséphine, cette dernière, lorsqu'elle voit la fille de son associée avancer droit vers elle, fausse un large sourire. "Lula Hastings! Cela fait longtemps. Alors, comment se passe ta nouvelle vie?" Elle lui fausse un nouveau sourire, tout aussi peu crédible que le premier auquel Lula s'empresse de répondre, souriant légèrement à son tour. "Très bien merci. Je voulais te présenter Myran Dawkerty, Myran, Joséphine Palmée,.. euh pardon, Palmer." Elle fit une mine désolée, parce que Ô grand Dieu elle avait (volontairement) écorché le nom de la très chère associée de son papa avant de laisser Myran se présenter brièvement tandis qu'elle saisit sa main, prétendant vouloir observer de plus près sa somptueuse manucure (horrible) (et vulgaire) avant d'attacher au poignet de le fameux bracelet. Elle lança un regard complice et amusé à Myran, brûlant d'impatiente de savoir ce qui se passerait ensuite.
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Myran Dawkerty

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MessageSujet: Re: we're back again like a hurricane (r)   we're back again like a hurricane (r) EmptyLun 28 Oct - 10:57

« Eh bien, Myran Dawkerty, je ne vous connaissais pas ces qualités honorables. » Il sourit, se penchant vers son oreille avec une voix plutôt amusé, presque séductrice – uniquement par automatisme - « Je suis un homme plein de surprises miss Hastings. » Et tandis qu'il attend de savoir quelle sera la cible de Lula, il suit son regard. Elle semble chercher quelqu'un, la bonne personne à qui fait le sale coup. Passant de l'idiote venue du sud de l'italie dont il a oublié le nom, avec son accent puant l'Europe outrancier et ses robes plus décolletés que ceux d'une prostituées, de la meilleure amie de madame Northwood qui est toutefois bien trop occupée à se servir inlassablement des verres de vodka, à Hortense Eisenhower, qui serait toutefois un choix risqué, la vipère n'est pas dupe. Quand on est une momie de son âge, on en loupe pas les mauvais coups des jeunes et s'en serait alors finit de leur sublime réputation au sein des Hampton. Le problème des gens riches qui sont riches depuis toujours, qui sont vieux qui plus est, c'est qu'ils ont un cercle de cire-pompe vraiment affolant, ils leur suffit d'une phrase à leurs acolytes vipères-sangsue pour que l'information circule plus vite que la lumière dans un espace vide – cf, le cerveau de la moitié des gens de cette soirée – mieux valait ne pas s'y attaqué sans avoir mûrement réfléchit au plan. « Elle. » Myran se surprit à trouvé le choix de Lula très déterminée, comme si c'était évident pour elle. Un choix pas du tout hasardeux en somme, reflet d'une aversion qui suintant de son visage presque mesquin sur l'instant. « Joséphine Palmer, la pute qui sert d'associée à mon père. Elle me hait tellement qu'il paraît qu'elle a organisé un pot quand j'me suis faite virée. » Il avait donc visé juste en supposant qu'elle avait choisie cette femme de manière totalement réfléchie. Un choix conduit par sa haine clairement exprimé envers elle. Myran ne faisait que sourire, détesté certaines personnes guindées et hautaines des Hampton, c'était aussi fréquent de voir une énième madame Northwood enchaîner les mariages, une vieille bique rouler des pelles à celui qui ressemble plus à son petit-fils qu'à son cher et tendre ou les tromperies de Madame Keller la nympho un brin schizo qui couchait avec les serveurs dans le vestibule tandis que son mari alcoolo et accessoirement homosexuel encore dans le placard touchait les fesses des serveux devant lesquels sa femme n'avait pas encore baissé sa jupe. Tout ça assaisonné d'un air parfaitement normal. Quel beau tableau que celui des Hampton ! Et après ça, qui ne rêverait pas d'y vivre ? La question se pose à peine … « Lula Hastings ! Cela fait longtemps. Alors, comment se passe ta nouvelle vie? » Myran réprime une grimace devant l'air hautain et hypocrite de la femme qui parle actuellement à son acolyte de la soirée. Elle est la caricature type de ses gens détestable des Hamptons. «  Très bien merci. Je voulais te présenter Myran Dawkerty, Myran, Joséphine Palmée,.. euh pardon, Palmer. » Il manque de rire, se rattrapant tout juste en offrant un si grand sourire qu'il trahirait presque son désir de rigoler devant le jeu de mot aussi comique que foireux Il se présente de lui-même tandis que Lula s'amuse à attacher le bracelet en toute discrétion, exprimant ô combien il est ravie de la connaître. Esquissant un sourire qu'il sait séducteur, il enchaîne les frasques, pour le bon plaisir de Lula, un peu pour lui rendre hommage, elle qui déteste tant cette femme. « Ravi de vous rencontrer madame Palmée. Si je peux me permettre ... » Sa main avance vers madame-coincée-du-cul-en-chef et elle ne bronche pas, sans doute trop réceptive au regard enjôleur de Myran. Dommage que le style Minerva Mcgonagall lifté et re-liftée ne l'ai jamais attiré. Son doigt fait mine d'essuyer une tâche sur le visage son visage mais ne fait en réalité qu'étaler jusqu'à son nez le rouge à lèvre – qui doit sûrement porter le nom de ''pouf en chaleur'' – lui donnait l'air d'un clown. Elle n'y voit que du feu, s'en était presque trop facile. « Voilà, vous êtes resplendissante vraiment. Nous nous recroiserons sûrement dans la soirée, ce sera un plaisir. » L'hypocrisie dans toute sa splendeur. Et alors que Joséphine s'en va, on peut déjà remarquer les murmures sur son nouveau maquillage. Des coups d'oeil moqueur d'une femme hautaine comme elle doit prendre pour de l'admiration quand ce ne sont que des remarque assassine. Déjà, Myran sait que les rumeurs vont bon train, ne sait-elle pas se maquiller ou a-t-elle simplement fait des cochonneries comme tant d'autre dans un coin caché de la vaste maison ? Les paris sont lancés. Lula toujours à son bras, ils font le tour de la maison, cherchant quoi faire d'intéressant. « Hm, j'hésite, on pourrait mettre un grosse dose de sel dans le ponche de Northwood, elle piquerait une sacré crise si quelqu'un le recrachait alors qu'elle l'a fait elle-même, ou peut-être conduire son ex-futur-mari vers une de ses nympho qui se fera un plaisir de le draguer. » Myran sourit, amusée, comme toujours lors des soirées où il est accompagné de Lula. Ils ne manquent jamais d'idée, ni l'un ni l'autre, sur les possibles frasques à mettre en œuvre pour donner une allure comique à tout le gratin coincé.
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