☆ the girl next door (myran)

You're treating me like
Some forbbiden planet
©ikav ☆ tumblr

Sa main cherche le réveil-matin, bien trop loin à son goût. Quelle idée ingénieuse de mettre l'appareil hors porté alors qu'elle sait très bien que sa flemme augmente lorsqu'il est enfin l'heure de se réveillé. Donc, à bout de bras elle arrête cette accablante sonnerie en se réveillant complètement. Paupière ouverte et les yeux lui brûlant. Un léger coup d’œil vers sa fenêtre réussi à la satisfaire, pour le moment du moins. Se levant sur ces deux jambes, car elle ne marche pas encore sur ces mains, elle enfile son peignoir ainsi que des pantoufles chaudes et se rend tranquillement dans la cuisine. Comme à son habitude, elle sort une tasse et se verse du café, le met au micro-onde quelques minutes et ressort le mélange devenu chaud. Elle se dirige vers le canapé, dépose préalablement sa tasse pour ne pas se brûler et s’assoit finalement. La télévision n'offre que les nouvelles du matins à cette heure-ci. De quoi rendre quelqu'un dingue. Zappant de chaîne en chaîne, elle s'arrête après un moment sur une gentille émission pour gamin. Sa résolution de devenir plus adulte en prenant un coup au passage. Elle ne s'attarde pas longtemps sur la télévision, devant se trouver un boulot au plus vite. Car personne d'autre, et très certainement pas ce stupide chat roux, ne paiera les factures qui avec le temps s’accumuleront. Heureusement que ces parents la supporte dans ce plan Hamptons qui jusqu'à maintenant est un échec total. Enfin, sans lui elle n'aurait probablement jamais rencontré des gens comme Myran. Ses pensées divague - encore - sur ce grand brun ténébreux. Alarmer par son subconscient, elle prend son portable et rédige un message qu'elle lui envoie aussitôt. Lorsque finalement son cerveau revient à la réalité, elle est perché sur le canapé l'air béate. Que vient-elle encore de faire inconsciemment? Occupé sur cette connerie, elle en oublie la chaleur de la tasse et lorsqu'elle vient porté le mélange à ces lèvres, se brûle. Journée normale dans la vie de Meera. Jetant un oeil propice à son portable, sa déception ne fait que commencer. Résigné à ne pas recevoir de coup de fil, Meera se dirige vers sa chambre afin de se vêtir convenablement pour la société. Car si ce n'est que d'elle, tous les jours seraient des journées spéciales pyjamas. Enfin correctement habillé, elle retourne sur le canapé et continue de siroter sa boisson. Sa journée, à proprement dit, passe plutôt vite. Regarder dans des journaux afin de se trouver un emploi est plutôt frustrant. Elle qui devait se trouver dans le bureau du magazine Vogue, voilà toute une surprise. Une légère pensée pour ces parents surgit et elle touche ces oreilles, ou plutôt ces boucles d'oreilles Chanel. Complexé par les différentes casseroles qui lui servent d'instrument pour préparé son repas, elle en oublie le message envoyé à Myran. La sonnette de son appartement retentit, ce qui lui fait aussitôt se rappeler. Elle presse le bouton vert pour permettre à la personne d'entré dans l'immeuble. Quelques secondes après les coups à la porte la fait sursauté. Elle se dirige vers l'entré, déverrouille la porte et l'ouvre pour voir le destinataire du message devant sa porte. "Dis-moi que tu as pensé apporter du vin pour accompagner pour dîner!" Aussitôt elle se rend compte qu'elle ne l'a pas encore salué et ces joues s'empourpre de rose. Elle referme la porte avant de rire maladroitement. "Bonsoir, au fait. Mes bonnes manières part à la volée lorsque tu pénètres mon appartement." Elle affiche un sourire grandiose et se dirige de nouveau vers ces casseroles espérant ne pas tout gâché son pauvre dîner. "Tu as mangé ou tu te risques à ma cuisine?" Meera se retourne vers lui avec un certain sourire satisfait. Heureusement qu'elle voue un culte à la nourriture, sinon ils se seraient retrouvé tous les deux dans un hôpital avec une intraveineuse pour intoxication alimentaire causé par le non-savoir de préparé la cuisine.

Pour les parents de Meera, son projet de travailler pour le magazine Vogue était faux depuis qu'elle l'avait élaboré des plans à la mains. Oh combien de feuille gaspillé à créer son futur! Tous ces efforts avaient été rejeté en trente seconde par quelques mots inscrits à l'encre noir sur une feuille blanche provenant du bureau de Vogue. Quel ironie. Depuis que ces yeux se sont posés sur la lettre il y a plusieurs jours déjà, elle ne croit toujours pas d'avoir été refusé dans l'endroit et le travail de ces rêves. Ces projets devinrent une écho lointaine. À présent, sa mission est de devenir une femme de vingt-trois ans et surtout d'arrêter de pleurnicher sur son sort comme une pauvre gamine. Malheureusement pour la blonde, tous ces amis voient en elle une éternelle enfant et ne disent jamais ce qu'il pense d'elle ou de ces projets. Une seule personne lui fait sentir la réalité: Myran. Lorsqu'il entre dans son appartement, elle ne prend pas une seconde avant de devenir surexcitée, peut-être un peu trop. Sa solitude la fait doucement mais sûrement devenir une sorte de maniaque ou devrait-on dire, psychopathe. Il se tient là alors qu'elle est retourné à ces chaudrons pour ne pas brûler sa nourriture. Hors de question de manger quelque chose d’incomestible, la nourriture est bien trop bonne pour être gaspiller. Il sort de derrière son dos une bouteille de vin qui la ravit. Heureusement qu'elle ne l'a pas choisis; elle est complètement taré en fin. Sans plus attendre, il vient déposé un léger baisé sur sa joue, ne sachant pas l'effet que ce simple geste donne sur la gentille et petite Meera. Elle est encore plus heureuse de savoir qu'il goûtera plus tard à sa cuisine pour la première fois. La plupart des gens qui ont goûté par le passé à sa nourriture lui ont donnés des mérites. Un talents culinaire plutôt développé qui s'acquiert avec le palais aventureux. Myran s'approche pour voir ce qu'elle prépare, incitant leur deux curiosités à la fois. Meera de savoir ce qu'il en pense en attente de critique et de vérité. C'est se dont elle a l'habitude avec lui et ne s'attend à rien d'autre. Elle aime sa franchise qui après tout l'aide à devenir une adulte peu à peu. Un pas à la fois. Elle le regarde goûter le plat, un visage remplit d'appréhension fasse à la réaction de l'homme. Concentré, sa voix la réveille sans l'effrayé. Ce qu'il vient de dire, reflète encore une fois la réalité. Bien malheureusement. "Euh...je...Non." Elle sourit un peu puis retire son sourire. Elle se mort la lèvre en détournant le regard de Myran. Ne pas se montré faible, ne pas se montré faible. Meera recule de quelques pas afin d'éviter la chaleur du four pendant quelques minutes au moins. Ironiquement, les paroles qui sortent ensuite de la bouche de Myran provoque un goût amer dans la sienne. Il n'a pas peur d'être cru. Et malgré que ce côté de lui - son honnêteté - plaise, parfois elle se sent blessé. Mais comme une adulte, elle continue d'être pleine de vie et fait comme si elle était nullement touché par ces propos. "Ma candidature à été rejeté." Ces mots sortent de sa bouche comme un rien. Elle n'est plus du tout blessé par leur impact. Elle a été rejeter, oui. Mais sa vie continue et ne s'arrête pas pour cette connerie d'emploi qu'elle n'aura jamais. "Et pour ton information, le trieur est à la poubelle. Tout comme le carnet de post-it lui-même." Meera se retourne et décide d'aller s'asseoir sur le sofa. Là au moins, elle ne sent pas la chaleur bien trop forte du four. "C'est pas en ayant des rêves de gamines que je vais réussir à me trouvé un emploi pour payer mes factures." Enfin une pensée digne d'une adulte. Un petit pas pour Meera.

Myran avait tout vu ici, dans les Hamptons. Les rares nouveaux arrivantes, toisés du regard comme des animaux nouvellement arrivé au zoo, il y en avait beaucoup, peu restaient ici mais il avait vu des tas de personnes. Une chanteuse de country à laquelle on avait rit au nez, un artiste-peintre fan de pieds qui avait prit la fuite au bout d'une seule soirée mondaine, des gens dont le mental n'avait pas résisté à la pression exercé par ici, d'autres qui avait perdu tout leurs rêves en débarquant. Meera était différente, dans un sens. Elle avait le côté rêveurs de beaucoup, le mental que d'autres n'avaient pas. Une chance unique pour elle d'entrée dans les bonnes grâces de la société pompeuse. Ne lui manquait plus que la confiance en elle et la vanité primordiale pour survivre par ici. C'était ce qu'il tentait farouchement de lui insuffler par sa franchise brûlante et ses remarques parfois trop sèches. Il avait foi en ce bout de femme pour réussir dans les Hamptons. « Euh...je...Non » Myran esquisse un sourire amusée devant de Meera, lui donnant presque l'air d'une enfant prise sur le fait, ceux qui ont la bouche pleine de confiture mais prétende ne pas y avoir toucher. Il y a quelque chose chez elle d'assez fascinant, une sorte d'angélisme innocent mêlé à un corps d'adulte rayonnant. C'est tout un art que d'être cette étrange de jolie blonde. Et d'une certaine façon, Myran lui trouve une certaine perfection subjective, apportant une bouffée d'air nouvelle dans les Hamptons guindée. Parfois, il en vient à se demander ce que Meera a bien pu faire pour décider de venir ici. Elle ne correspond en rien à l'ambiance qui règne là, trop de trop, trop de paillettes, de strass, de gloire, de vanité, de sale coup et de messes basses pour la douceur de la jeune femme qui contraste superbement. Mais pour avoir grandit dans le luxe pompeux de ces lieux, il sait aussi à quel point ne pas rentrer dans le glorieux moule des gens riches et merveilleux peut être difficile pour les personnes qui vivent par ici. « Ma candidature a été rejetée. » Myran marque un temps d'arrêt, la cuillère dans la main, arquant un sourcil. La décontraction avec laquelle Meera lui dit la chose est presque effrayant, c'est tellement différent de ce qu'il a pu voir d'elle. Les moments ou elle écrivait encore plus de post-it pour être davantage préparée aux potentiels questions des employeurs, cette façon de croire que le monde venait de fermer une énorme porte quand on lui refusait un job, tout ça c'était ce qu'il avait connu de Meera. Et il ne retrouvait rien ce soir, c'était aussi déroutant que d'une belle façon surprenant, sans trop savoir si tout ça était un leurre ou une réelle Meera 2.0. « Et pour ton information, le tireur est à la poubelle. Tout comme le carnet de post-it lui-même. » Il jauge Meera qui s'éloigne pour rejoindre son canapé, fixant sa démarche altière, il peut au moins avouer qu'à défaut de ne pas avoir (ou d'avoir soudainement?) le mental adéquat pour survivre dans la fosse aux riches, qui soyons clair est encore plus vil que la fosse aux lions, elle a sans aucun doute le physique qui colle à toute la mascarade des soirées mondaines et autres festivités guindées. « Non .. vraiment, même les post-it ? Tous? » Le trieur, passe encore. Mais les post-it, ça semblait fou. Il avait fini par associé Meera à ses fameux post-it, comme si elle en tenait toujours un dans la main, prête à écrire dessus et à le coller quelque part. Il avait même songé aux soirées mondaines ou la jolie blonde viendrait en coller sur la tête de tout le monde pour se souvenir de leur noms et de leur place dans le gratin mondain. L'image était cocasse, s'il elle avait été vrai elle aurait toutefois été fatale à l’ascension de Meera. « C'est pas en ayant des rêves de gamines que je vais réussir à me trouver un emploi pour payer mes factures. » La cuillère qu'il avait dans la bouche y resta plus longtemps que nécessaire. D'un geste bref, il la posa à côté des casseroles pour allez rejoindre Meera avec un sourire en coin, s'asseyant à côté d'elle, son visage rapproché du sien à une distance presque indécente, son regard droit planté dans celui de la jeune femme. « Très bien, qui êtes vous ? Qu'avez-vous fait de Meera Belikov l'amoureuse des post-it? » Il avait beau ironiser, Myran ne pouvait s'empêcher de se demander quel était le déclic qui avait fait prendre conscience à la jeune femme de la vérité des Hamptons, plus encore, quand ce déclic avait-il eut lieu pour qu'en si peu de temps elle semble avoir changé toute sa façon de voir l'avenir qu'elle s'était brodé. « Je te préviens que si tu essaie de cacher le corps de ma belle blonde dans un placard ce n'est pas ta nourriture – vraiment délicieuse au passage – qui me fera oublier sa disparition! » De l'humour. Encore de l'humour. Le vrai remède des gens qui étaient paumés devant le comportement de leurs interlocuteurs.