nom et prénom Caleb L. Jensenâge 23 ans lieu et date de naissance 20 mai à Uppsala nationalité et origines Suédoise statut civil Inconscient statut monétaire$$$$$$ emploi/études Etudiant en licence de lettres traits de caractère Lunatique - Rusé - Charmeur - Maladroit - Drôle - Immature - Cultivé - Intelligent - Blessé groupe EAST HAMPTON
✻ everything is fashionnable ✻ Caleb a beaucoup de mal avec les aliments violets, jamais vous ne lui ferez manger des aubergines + C'est un accro du café, il a besoin de sa dose chaque matin + Il a toujours un calepin dans sa poche, au cas où il trouverait quelque chose d'intéressant à écrire + Il a toujours son accent + Il sait parler quatre langues différentes + Malgré sa fuite, son père continue à l'aider financièrement } Il n'a jamais connu sa mère + Il peut parfois s'avérer être très susceptible + Il lui arrive de traîner à la fac quand il n'a rien à faire pour suivre d'autres cours en auditeur libre + Il est très curieux + Il peut passer plusieurs jours sans dormir + Il adore le cinéma
✻ such a waste of young heart ✻ Dans cette partie vous devrez développer l'histoire du personnage, ou deux anecdotes de quinze lignes chacune. Si vous voulez faire une histoire toute simple, trente lignes vous seront demandées, ce qui est peu puisque vos personnages ont sûrement déjà eu beaucoup de vécu. Cette section est facultative si vous mettez 18 tics et manies d'un peu plus d'une ligne.
Spoiler:
✻ fashion has never killed anyone ✻ pseudo/prénom: Jude âge et pays: 20 ans célébrité: Jamie Campbell Bower fréquence de connexion: Le plus souvent possible commentaire, avis:dédicace, autres: Merci à Pandora
Dernière édition par Caleb Jensen le Dim 27 Oct - 19:41, édité 1 fois
Sujet: Re: Caleb Jensen ▲ Just a perfect day Dim 27 Oct - 19:23
Vivre n'est déjà pas une chose facile à la base, mais ça l'est encore moins quand on se sait coupable du pire crime qu'il soit. Se regarder dans un miroir devient une épreuve. Respirer aussi. Le poids de la culpabilité écrasant vos pauvres poumons d'être humain. La mort n'a rien de difficile. C'est la vie qui l'est.
Moi c'est Caleb Jensen et je vais vous compter ma descente au enfer.
Avant, j'étais un être humain lambda, comme il y en a des milliers sur cette planète. Mon père, monsieur tout le monde et ma mère, je ne l'ai jamais connu. Elle a préférée se barrer avec un mec beaucoup moins banal que mon paternel. Enfin, c'est ce que l'on m'a dit. J'ai été élevé par mon père et je l'ai plutôt bien vécu. L'avantage quand on ne connaît pas quelque chose c'est que ça ne peut pas nous manquer. Par la suite, je vous passe les aventures terriblement ennuyantes du gamin normal que j'étais. J'ai eu la chance de naître dans un milieu tranquille. Monsieur tout le monde était astrophysicien le genre de gars toujours plongé dans son travail, mais qui gagne plutôt bien sa vie. J'ai pu en profiter. Grâce à lui, j'ai pu suivre des études sans jamais me soucier du reste.
L'adolescence, ouragan de l'enfance. C'est aussi à ce moment-là que je me suis éloigné de mon père. En partie du moins. L'adolescence nous rend bête, sans aucun doute. J'ai délaissé la personne qui m'avait fait grandir à l'abri. Dans mon esprit il préférait son travail et moi je préférais m'enfermer dans mes livres ou traîner avec mes amis. L'âge ingrat que voulez vous. J'ai eu le droit au meilleur lycée d'Uppsala. Faut savoir que la Suède est connu pour son éducation – j'ai appris ça plus tard, quand je l'ai quitté – J'ai réussi à passer tout mes diplômes avec brio. Il paraît que c'est dans les gênes.
Seulement, les choses se compliquèrent quand le temps de choisir sa filière arriva. Mon père s'est toujours attendu à ce que je suive sa voie. Sauf que la physique ça ne m'a jamais branché. Depuis toujours la littérature m'avait plus attiré que les sciences. Pour preuve, je savais déjà parler quatre langues couramment et avant de rentrer à la fac j'ai commencé à apprendre le chinois. Alors que j'avais à peine moyenne en biologie ou en physique. Malgré le fait que mon père soit astrophysicien. Comme quoi, ça, ça ne se transmet pas dans les gênes. Nous avons eu bon nombre de discussions houleuses à ce propos.
Je voulais faire mes études à Harvard, mon père voulait me voir rester à Upssala. Finalement, j'ai mis de l'eau dans mon vin et j'ai accepté de faire mes études dans ma ville natale. Ce n'était pas vraiment un sacrifice puisque cette fac était la plus vieille et l'une des meilleurs de Suède. Cependant, je n'avais pas flanché sur le domaine d'étude. J'ai donc décidé d'étudier le journalisme, bien plus intéressant pour moi que l'étude de la littérature à proprement parlé. A 20 ans, j'étais titulaire de mon diplôme.
Sauf que là, tout a basculé.
Comme tout les gamins de mon âge, j'aimais sortir, passer mon temps avec mon meilleur ami Ulrich. On faisait une bien belle équipe tout les deux, malgré le fait qu'on était totalement différent. C'est peut-être ce qui faisait notre force.
Un soir, alors qu'on revenaient d'une soirée, où tout c'était très bien déroulé, on discutait gaiement dans l'habitacle de la voiture, comme souvent. On riait même. Jusqu'à ce qu'un choc chamboula notre bonne humeur... notre vie. Je me souviens que tout a volé dans la voiture, l'espace d'un instant, j'ai eu l'impression d'être en apesanteur, plutôt étrange comme sensation. Sauf que je suis rapidement descendu sur terre quand mon crâne à heurter la vitre. Je crois bien qu'à ce moment-là je suis tombé dans les vapes. J'ai été réveillé par des gyrophares. Je n'ai pas compris tout de suite, littéralement perdu. Ulrich ne répondait pas et j'avais beaucoup de mal à bouger la tête. Un mec a presque arraché la porte pour me sortir de là, apparemment on avait fait un sacré roulé-boulé. Ce n'est qu'une fois sorti de la voiture que j'ai réalisé. Ulrich gisait dans son sang, le volant plus à sa place. A cet instant, j'ai eu l'impression que tout le sang de mon corps affluait dans mon crâne, quittant tout le reste. Ça ne pouvait être possible. Je crois bien qu'un cri à traverser mes lèvres à ce moment-là. Impossible d'en être sûr, état second oblige. On m'a forcé à m'allonger sur une civière, plus moyen de voir la voiture, je crois bien que je me suis mit à pleurer. J'avais mal, sans vraiment savoir où. Nul part peut-être, ou peut-être partout.
Une fois de nouveau sur pied, mais totalement anéantis je n'ai trouvé d'autre solution que de fuir. Je ne pouvais plus rester à Uppsala. Trop de souvenirs. Un soir, au plus bas, j'ai pris ma voiture et j'ai foncé à l'aéroport le plus proche. Une fois là-bas, j'ai pris une destination au hasard et je me suis retrouvé dans les Hamptons. Espérant que là-bas mon enfer pourrait se transformer. J'avais besoin d'un nouveau départ, d'une nouvelle vie, de nouveaux souvenirs.
Dernière édition par Caleb Jensen le Dim 27 Oct - 21:09, édité 1 fois