hurricane.

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ellana de vazhèles
"l'attrape coeur"
© crédits/lawrencias.tumblr

✻ always & forever the same id card ✻

nom et prénom ellana de vazhèles. ça pue le fric et l'arrogance. sublime grandeur. âge à peine dix-neuf ans. lieu et date de naissance treize octobre dans les hamptons. nationalité et origines américaine par son paternel, avec cet accent à la française hérité de cette mère pitoyable. statut civil manipulatrice égoïste. statut monétaire nul besoin d'en parler. emploi/études étudie les lettres modernes pour tuer le temps et jouer la carte de la bonne éducation. traits de caractère ambitieuse, manipulatrice, hautaine, secrète, lunatique, froide, distinguée, calculatrice, sûre d'elle, rancunière, matérialiste, exigeante, instable. groupe SOUTHAMPTON.

✻ everything is fashionnable ✻
elle déteste ce père toujours absent. elle déteste cette mère minable qui n'a jamais su s'occuper de quoi que ce soit d'autre qu'elle même. elle déteste les animaux, elle ne se lave pas dans une eau de température supérieure à 37°, ne boit pas d'eau non minérale, ne passe pas plus de vingt-sept minutes dans la salle de bain le matin. elle dort sept heures par nuit, pas plus. elle n'est jamais tombée amoureuse, et n'a jamais vraiment eu d'amis non plus. en fait, elle est plutôt nulle en relations humaines. élevée seule dans un chateau, elle se comporte comme une princesse. elle est celle a qui il faut embrasser la joue, mais peu de personne s'attarde, et elle n'a jamais fait l'effort de retenir personne. elle aime être vue, être celle qu'on ne quitte pas du regard, forçant l'admiration des gens par un physique qu'elle sait désirable. elle est belle, terriblement même. à l'image de cette mère à la beauté fragile, et de ce père dégageant une force tranquille d'homme d'affaire. elle est perfectionniste, matérialiste même. si il y a une chose qu'elle aime, c'est le cinéma. d'un naturel extravaguant, elle s'éteint quand l'écran s'allume. elle aime les histoires, les valses en noir et blanc, les dialogues qu'avec le temps elle a finit par connaitre par coeur. ouais, les films, ça la rend muette, comme une enfant recroquevillée sur un canapé. et ça influence sa vie, la musique qu'elle pianote sur le rebord des tables, les vêtements qu'elle porte, et ce personnage de femme fatale qu'elle s'est construit. parce qu'ellana, c'est un peu comme une boîte de lego. une douce perfection qui trouble qui s'attarde à la regarder. une sirène ou une sorcière qui s'enfonce dans le mensonge pour mieux se protéger. parce que trois fois par jour, sa mère l'appelle pour s'assurer que tout va bien, que non, elle n'a pas oublié son rendez-vous chez le psychologue, et que oui, elle rentrera bien pour dîner. ellana est une poupée fragile qu'on s’efforce de protéger. une manipulatrice torturée dont les mains tremblent quand elle se lève le matin. parce qu'ellana elle est froide, jamais à l'heure, toujours méfiante, alors que dans le fond, elle meurt d'envie de tout envoyer balader. mais au royaume de la grandeur, la folie a un gout bien amère.

Spoiler:

✻ such a waste of young heart ✻

assise a la table du salon, ma mère rit aux éclats. ma mère fait partie de ces femmes qui savent rire sans raison, ces adeptes de la bonne éducation qui se comporte avec une divine perfection. sa jambe droite repliée sur sa jumelle, elle porte la tasse à ses lèvres quand elle me voit apparaître. elle ne fait pas vraiment attention à moi, et repporte son attention sur cette femme qui partage son thé. christine, je ne vous ais pas présenté ma fille, ellana. elle me fixe un instant, inquisitrice, femme de pouvoir, m'intimant qu'il est temps pour moi de prendre exemple, d'appliquer les bonnes manières. ce que je fais, ce que j'ai toujours fais. c'est presque une habitude. mes lèvres s’étirent en un sourire, et je m’empresse de la saluer. elle est loin d'être belle, mais la peau tendue de son visage et la qualité du tissu de son chemisier laisse imaginer tout le pouvoir qu'elle peut avoir. une de ces femmes dont il faut se faire bien voir. vous êtes superbe ellana. je souris. je ne vais pas la contre-dire, elle a raison. je suis superbe, et je m'empare de ma veste. a elle toute seule, elle vaut bien plus qu'une paire de louis vuitton. je souris à nouveau et les salut. ma vie est faite de sourire. ma vie toute entière est un sourire. présenter bien, parler peu. derrière la porte de chez moi, je rejoins mon rendez vous : une voiture dernier cri et un groupe de jeunes filles qui hurle en me voyant. j'agite ma main. nouveau sourire. je déteste ces gens, et je déteste savoir qu'elles ne s'attardent avec moi qu'à cause des millions de mon père. je suis celle qu'il faut connaitre, celle que l'on doit présenter. princesse. je m'approche, et la conductrice prend soin de me laisser sa place. je ne me fais pas conduire, jamais. installé derrière le volant, je glisse une paire de lunettes sur mes yeux. bordel, c'est tellement triste. mes amis n'en sont pas vraiment. ma famille n'est qu'une comédie hypocrite. je suis moi même un monument monté de toutes pièce. un mensonge. mais quel mensonge ! le moteur vrombit, et à l'arrière, les filles éclates de rire. me voilà reine des Hamptons.

et votre mère, comment va votre mère ? j'hausse les sourcils, m'enfonçant un peu plus dans le dossier du canapé rouge. le rouge a son importance, le docteur vante ses vertus apaisantes. mais ça n'apaise rien du tout. ce canapé est triste, terne même. presque autant que cet homme qui les doigts entrelacés me fixe passivement. quel con. sans rire. ce type est un moins que rien payé a écouter des gosses de riches se plaindre de leurs problèmes. moi la première. me voilà poupée, forcée à suivre les conseils d'un moins que rien pour calmer les inquiétudes de ma mère. ma mère a toujours été inquiète de toute façon. gamine, elle s’inquiétait que je ne réussisse pas à devenir aussi brillante qu'elle. j'ai grandis et cette idée a disparu. je n'atteindrais jamais sa splendeur, je ne serais jamais une de ces grandes dames. fallait limiter les dégâts, sauver les apparences. votre fille est folle qu'on lui a dit. ellana ne s'en remettra jamais. mensonge. je m'en remets, je ne suis pas folle. allez vous faire foutre. vous savez très bien comment elle va. faute. au royaume du paraître, me voilà vulgaire, et l'homme me fixe avec insistance, presque choqué. mais c'est ce qu'il cherche. il le sait, c'est noté dans ses stupides carnets. l'évocation de ma mère me met hors de moi. il le sait. vous sentez vous en colère ellana ? oui. non. en fait, j'en sais trop rien. avec le temps, j'ai finis par ne plus réussir à la détecter, la colère. c'était le but. masquer les effets de la maladie, jouer le jeu, fermer les yeux. ça marche. l'homme s'approche de moi en s'empare de ma main laisser à la dérive sur mon genou. idiot. il ne sait pas lui, qu'on ne me touche pas ? je m'empresse de retirer ma main alors que mes doigts commencent à trembler. non, on ne me touche pas. c'est comme ça qu'on m'a apprit. comme ça que depuis des années on m'éduque. parce que c'est ça, de l'éducation, un peu comme pour un chien. putain, c'est ridicule. le pire, c'est que je le sais et que je laisse faire. parce qu'y a que comme ça que ça fonctionne. faut jouer le jeu, apprendre son rôle. je suis parfaite, c'est ce qu'ils veulent. l'homme s'écarte pour retourner s'asseoir derrière l'épais bureau. comme partout dans la pièce, ça vaut surement une petite fortune, et ça m'arrache un sourire. ouais, son bureau vaut surement le prix des mes chaussures. foutaise. vous pouvez y aller. mais dites bien à votre mère que je ne pourrais plus rien pour vous si vous ne coopérez pas Ellana. trois fois par semaine, je m'assoie sur ce canapé, je l'écoute déblatérer sur l'avancée de la maladie, les évolutions possibles, les traitements envisageables. je l'écoute me répéter que rien n'est ma faute. et il a raison, rien n'est ma faute. jamais. alors je m'empare de ma veste et lui lance un regard assassin. au prix que mon père vous paye, vous croyez vraiment qu'on me demande de coopérer ? non, personne ne me demande rien. personne ne m'a jamais rien demander. parce que je fais peur, et que l'éventualité que les médicaments ne fassent plus effet terrifie mes parents. mais c'est noté dans mon dossier, me voilà stabiliser. je ne délire plus. ellana de vazhèles, bipolaire stabilisée. a toi mon père qui n'a jamais voulu me regarder, sache que je suis guérie. ouais. je peux enfin exister, nan ? la porte du cabinet se referme derrière moi, et je traverse la salle d'attente sans m'attarder sur les gens qui attendent. ils n'en valent pas la peine. personne n'en vaut la peine. tout comme personne n'a jamais rien du savoir. pour ne pas troubler les affaires de mon paternel, il a fallut cacher au monde entier les troubles de cet enfant unique tant désirée. moi. seule héritière d'un royaume florissant, malade, folle. mes parents m'ont appris à le cacher. ma mère plutôt. mon père a rapidement refusé ma présence. ma mère quand a elle continue d'espérer que ses médecins hors de prix lui rendront la poupée sans défauts qu'elle désirait. parce qu'il est là le problème, comme un jouet cassé, je n'ai rien de parfait. je sauve les apparences. personne ne sait, personne n'a jamais su. l'arrogance est devenue mon alliée, celle qui expliquait mes sautes d'humeurs et mes relations chaotiques avec les gens. ouais, l'arrogance m'a rendu grande, belle même. fatale comme dans les films. alors sur le trottoir devant l'immeuble, je sors mon téléphone portable. le dernier cri, une perle de technologie. sur le trottoir d'en face, un des hommes de mon père attend que je vienne le rejoindre pour me ramener à l’université. je plaque le téléphone contre mon oreille. qu'il aille se faire voir. Andreas ? Je suis chez toi dans dix minutes. parce que pour une raison qui m'échappe, Andreas reste. j'ai beau lui faire du mal, m'appliquer à le détruire, il est toujours là, attendant patiemment que je revienne. Andreas reste.

Le choix de scénario est fabuleux, j'ai hâte de lire vos rps. hurricane. 1287495298

Bienvenue parmi nous. I love you

bienvenue parmi nous hurricane. 767847102

merci mesdames hurricane. 4033474290

Lula Hastings a écrit:: Le choix de scénario est fabuleux, j'ai hâte de lire vos rps.
Bienvenue parmi nous.

Bienvenue. I love you

merci joli Callum

Bienvenue bella ragazza, très bon choix de scénario

Bienvenue

Bienvenue Princesse

Maou cat

I LOVE YOU !
(ce smiley est un signe d'amour, oui oui.)
bref, mille merci, parce que ça me met en joie de voir une Elly sur le forum, encore plus que je sens que tu vas être merveilleuse rien qu'à lire le début de ta fiche ! bienvenue en tout cas