EVOLA ✖ trust the instinct

∆ CHAPITRE UN
not a ordinary family.

Ma soeur et moi nous étions pareille. S'il n'y avait pas eu la différence d'âge, on aurait pu nous prendre pour des jumelles. Marchant main dans la main sur le podium de teen usa, nous défilions ainsi plus d'une fois par année. Avec notre mère, nous courions les concours de beauté. Elle faisait du mieux qu'elle pouvait aussi. Élevée deux petites filles c'est loin d'être facile pour une mère seule et au foyer. Nous vivions avec l'argent gagné lors de ces concours et de l'héritage de notre père. J'ai souvent demandé à ma mère, où il était. Elle me répondait toujours la même chose. « Il veille sur nous » Mais la vérité c'était que mon père était décedé à peine trois ans après ma naissance. Ma mère avait épousé un homme riche, qui lui en voudrait, elle avait la beauté pour, mais il approchait aussi la soixantaine. Si elle l'aimait pour lui, j'aime penser que oui, mais au fond de moi-même, je connaissait la vérité. Quand j'ai réalisé cela, je me suis promise que lorsque j'épouserais quelqu'un cela être parce que je l'aime plus que tout mon être. « Un homme d'affaire, très réputé et très occupé » disait-elle les premières années après sa mort, le soir pour nous endormir.

∆ CHAPITRE DEUX
not a ordinary family.

C'était une journée comme les autre au Hampton. Le soleil était présent. Une journée parfaite pour sortir à l'extérieur. Avec Roméo, on avait d'ailleurs décidé de descendre à la plage. C'est vers onze heures qu'on quitte finalement notre lieu de rencontre. Cela faisait maintenant six mois. Le temps passe si vite quand on regarde cela. J'ai l'impression que c'était encore hier que je me suis assise à sa table au café alors que monsieur étudiait. Si loin et si proche. Absorber dans mes pensées et mes délires, j'avais à peine remarquer que nous nous étions arrêter. Où exactement, j'arrivais pas à le dire. Accoté sur le bord de la route, une voiture de police derrière. « Prends cela Ev' ! » disait-il en me donnant un petit paquet dans la main. « Cache le, il faut pas qu'il le trouve... » Mais, c'était quoi cette connerie. Dites moi pas qu'il cache de la drogue dans sa voiture. Je pouvais tout prendre sauf cela. « Rome c'est quoi ce bordel ? » mais il était trop tard, le policier était rendu près de la voiture. Je prends le paquet sans un mot et l'installe sous mon chandail, plus précisément une partie dans ma brassière. Ce qu'on ferait pas pour celui qu'on aime. Mais dès lors, la police nous demande de sortir de la voiture. « Je peux savoir c'est pourquoi tout cela, vous nous reprocher quoi ? » signalère au policier qu'il contenta de me répondre avec un sourire. « Madame veillez écarter vos jambes, ma coéquipière doit vous fouiller. » De la sueur commençait à tomber de mon front. Mon coeur battait à tout rompre. Je posa mes yeux sur Rome qui lui aussi subissait le même délire. Mais c'était quoi cette journée, j'avais rien prévue de tout cela. C'est la que la femme tomba sur le paquet, Roméo se retournant vers moi. Ça y était ma vie de liberté était terminé. Ce que je ne compris pas toute suite, fut la suite des événements. La policière n'ouvra même pas le paquet, au lieu de cela, elle le rendit à mon copain qui s'agenouilla devant moi. « Notre rencontre à été des plus inconventionnel alors je me devais de faire pareille pour la  prochaine étape de notre vie. Evola James, voudriez vous me faire le plaisir de passer le reste de votre vie avec le plus crétin des petits amis, mais celui qui vous aimes le plus et ne cessera de le faire. » J'étais littéralement figé sur place. Je ne m'attendais certainement pas à cela ce matin en me levant du lit, mais encore moins maintenant. Je regardais l'être aimé. Il était plus beau que jamais. « Alors tu veux bien me le présenter... » marquais-je d'une pause. « Mais bien sure que je veux idiot. » ajoutais-je en m'avança vers lui, pour le serrer dans mes bras et l'embrasser.

∆ CHAPITRE TROIS
not a ordinary family.

J'étais seule à la maison ce jour là. Roméo était en cours. J'avais pris la journée pour moi. Faire quelques courses et profiter du soleil des Hamptons. Mais mon réveil ce fut plus tôt que prévue. Le téléphone résonna dans toute la maison. C'est avec peine et misère que je me rendis jusqu'à mon portable. C'était ma soeur à l'autre bout du fil. « Maman, voulait pas que je te prévienne, mais je crois que malgré tout t'a le droit de savoir. » disait-elle. Elle et c'est long discours. « Mais accouche Lia. » la suppliais-je après toute ses années pour qu'elle ose m'appeler c'est que c'était important. « Maman à un cancer. » La conversation dura plus de vingt minutes. La plus longue depuis longtemps. Je venais tout juste de raccrocher le téléphone. Les idées se bousculèrent dans ma tête. Impossible de penser correctement. Ma mère était mourante. Selon les dire de Eliana, elle était en phase terminale. J'avais beau être en froid avec ma famille, je ne pouvais pas rien faire. Je devais me reprendre, je devais aller voir ma mère. Pour combien de temps, je ne savais pas exactement, mais il était hors de question que ma mère parte en pensant que je la déteste. Mais Rome, il y avait Rome à présent. Il avait ses études, sa famille ici. Je pouvais pas lui demander de me suivre, c'était impossible. Et cela même s'il me suppliait de me suivre, je ne voulais pas être la cause de son échec. Il était enfin fier de ses accomplissements. Je devais partir et maintenant. Les aurevoir c'est pas pour moi, j'en ai jamais été capable. C'est trop déchirant. Et s'il aurait été devant moi, j'aurais abandonné toute idée de partir. C'était maintenant au jamais. J'ai fait mon sac, le minimum à apporter et je suis partie pour le nouveau-mexique. Laissant derrière qu'une lettre adressé à Rome.

« Cher Roméo,
je ne pourrais t'expliquer les raisons de mon départ. Toi qui aime analyser les autres, tu serais capable de comprendre mais je ne veux en aucun que tu te torture l'esprit à cause de moi. Et je ne suis même pas sûre de les comprendre, moi-même. J'ai passé une magnifique année à tes côtés. Tu es quelqu'un de brillant et d'adorable, attentionné et drôle. Tu as tout pour rendre heureux une femme. J'espère que tu trouveras quelqu'un qui te mérite et qui tendra pleinement heureux. J'espère aussi que tu réussiras tes longues études, et que gagneras bien ta vie afin de rendre fières tes parents comme tu l'as toujours voulu. Mais tout ça serait sans moi, puisque je m'en vais. Je ne te dis pas où puisque je ne veux pas que tu viennes me chercher. Te connaissant et connaissant ta volonté et ton courage, je sais que tu en serais capable. Toi même tu sais que je ne m'excuse que rarement, alors j'espère que tu croiras le fait que je suis sincèrement désolée de ne pas avoir pu te dire ces mots ailleurs que sur un bout de papier, et que je suis désolée de devoir te laisser sans explications. Saches que j'aurais aimé que tu me prennes une dernière fois dans tes bras.
Adieu mon amour. »

∆ CHAPITRE QUATRE
not a ordinary family.

Ma soeur devant moi, elle m'observait comme si j'étais le démon en personne. Me fixant avec ses grand yeux. Nous étions toute les deux en deuil de la mort de notre mère, mais comme d'habitude, elle trouvait le moyen de me critiquer. « Comment maman à pu te laisser plus de la moitié de l'héritage. » Criait-elle alors que nous étions dans le bureau d'avocat en train de consulter les papiers du testament. « T'es partie vivre à New York, faire ta petite vie loin de nous, alors que moi j'ai toujours été là pour elle. » Comme si j'avais réellement besoin de cela. L'argent, je m'en foutais. Tout ce que je voulais c'était récupérer ma mère, mais cela c'était impossible. Et le fait de l'entendre dire tout cela à voix haute, me culpabilisait encore plus. Elle disait la vérité. Je ne méritais rien de tout cela. J'étais partie et je les avais abandonné. Certes, j'avais été présente les dernières années, mais c'était pas assez pour convaincre Eliana. « Tu crois que j'ai demandé cela. Je suis partie parce que j'avais besoin de plus, de vivre ma vie comme je l'attendais. Pas l'un des ses concours encore et encore. Faire des études, découvrir le monde. Tu aurais pu toi aussi. » Les larmes continuait de couler sur mes joues. J'étais dorénavant orpheline. Nous avions plus que l'une et l'autre. Les disputes devaient cesser.

∆ CHAPITRE CINQ
not a ordinary family.

Sur le bord de la fenêtre d'un café. J'observais les gens devant moi qui passait dans la rue, une mère avec sa petite fille, ou encore un jeune couple main dans la main. Tout cela ne faisait que créer un creux encore plus grand dans ma poitrine. La douleur était si intense. Pourquoi d'ailleurs avais-je arrêter de venir ici. Autrefois, je venais y passer tout mes temps libre. Peut-être parce que je n'avais personne avec qui venir ou que cela me rappelais trop notre première rencontre. Je n'eu pas l'occasion de m'exprimer plus loin que mon meilleur ami débarqua à mes côtés. « Ev' arrête de te tuer à petit feu. » disait-il en me regardant. Cela faisait à présent deux mois que ma mère était décédé. Et depuis, j'avais un morale de chien abattu. Perdu, voilà ce que j'étais. « Encore quelques jours et ça va passer. » soulignais-je, mais cela était la vingtième fois que je l'a lui sortais. « On s'est tous que c'est faux, va le voir. » dit-il en prenant ma main dans la sienne. « Mais de qui parles tu ? » ajoutais-je comme si je le savais pas. On se connaissait tout les deux depuis presque toujours, il savait tout de moi, alors quand il était question de ma vie privée, il était au courant de tout. « Roméo. Il est le seul que tu veux réellement, et moi je semble pas t'aider plus que cela. » Comment ne pas se sentir mal après entendre ses paroles de la bouche de son meilleur ami. Ça me tuait, mais il avait raison. Le seul qui pouvait soulager ma douleur était mon fiancé. « A une seule condition. » lançais-je en regardant Colin comme si je venais d'avoir l'idée du siècle. « Tu viens avec moi. »

Roméo Hastings a écrit:

J'aime trop ta présentation, tu as super bien écrit la demande en mariage