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 l'attrape coeur (robb)

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AuteurMessage
Ellana de Vazhèles

Ellana de Vazhèles


✩ MESSAGES : 12
✩ INSCRIPTION : 23/10/2013
✩ PSEUDO : V.
✩ CREDITS : callum
✩ AVATAR : mona johannesson

FOREVER YOUNG AND BEAUTIFUL
✩ ADRESSE: 000, QUARTIER - NYC/HAMPT.
✩ REPERTOIRE:

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MessageSujet: l'attrape coeur (robb)   l'attrape coeur (robb) EmptyMar 29 Oct - 22:11

☆ Ceci est l’histoire d’un garçon qui rencontre une fille. Mais d’emblée, il faut que vous le sachiez, ce n’est pas une histoire d’amour.



    Vogue. Vanity fair. Glamour. En tailleur sur l'épais tapis blanc, je m'applique à déposer sur mes ongles une couche convenable de vernis rouge. Tache ingrate, d'une simplicité déconcertante, mais idéale pour tuer le temps. Et le temps, je voudrais parfois l'assassiner. Assises dans les canapés en cuir du salon, trois autres demoiselles s'agitent, comparant les articles de leur magazine préféré respectif. L'un vante les vertus de l'huile d'argan, le second conseille un régime à base d'huile de foie de morue, et le troisième, au troisième j'avais déjà arrêté d'écouter. C'est banalement triste. Je pousse un soupir, laissant tomber le vernis sur le tapis, avant de me lever. J'aime pas vraiment le samedi après-midi, surtout quand des poupées s’octroient le droit de s'inviter. Non pas que j'ai prévu des choses, non. Quoi que. Sur le table, je m'empare de mon paquet de cigarette laissé bien en évidence. Ma mère ne dis jamais rien. La maladie excuse, elle me justifie en murmurant que ça fait partie des symptômes. Douce naïveté, parfois ma mère est une enfant. Alors la tête baissée, je glisse la cigarette entre mes lèvres et grimpe sur le rebord de la fenêtre pour laisser sortir la fumée. Y a rien a faire ici. Ma voix est un murmure qui fait taire tout autre discussion. Vanity fair redresse le regard et m'adresse un sourire compatissant. Essaye encore. Il travaille où le type qui te suit partout ? Haussement de sourcil. Je vois pas de qui elle parle, je vois pas l'interet, et délicatement, je relâche la fumée. Mais si, robin des bois. Robin des bois, c'est Andreas. Parce qu'elles étaient là, la première fois qu'il a débarqué dans ma vie, essayant de passer inaperçu au milieu d'une foule de gens bien trop grand pour lui. Il denotait, sans aucune hésitation. Avec ses cheveux en bataille et ce costume hors de prix, surement volé lui aussi. Il semblait bon, vraiment bon, et c'est peut être ce qui le rendait si différent de tout les autres gens. cette manière un peu naïve, mais tellement naturelle qu'elle en était génante. Andreas était persuadée qu'il pourrait dérober sans se faire voir la fortune des riches. Mais Andreas n'a rien d'un héro. Tellement rien. Pourtant sur ma fenêtre, je souris. L'idée n'est pas mauvaise. Je n'ais jamais mis les pieds là où il travaille. Je n'ais d'ailleurs jamais mis les pieds à un quelconque endroit qui pourrait être relié à lui. Il faut des premières a chaque chose. Alors la cigarette coincée entre les lèvres, je descend et m'empare de ma veste. J'aime l'idée de la voir aujourd'hui. J'aime l'idée de le voir lui. Alors je remonte mon col, fais jouer les clés entre mes doigts. On prend ma voiture.

    Mon père ne déjeune que dans des restaurant hors de prix, ma mère s'est persuadée qu'on peut survivre en mangeant de la salade uniquement, alors ce restaurant, le vintage, je crois n'y avoir jamais mis les pieds. Et je laisserais bien les choses intactes. Ne jamais mettre les pieds là dedans. Pourtant, entraîner par les rires de mes accompagnatrices, je rentre. l'endroit sent la friture, et au premier abord, les serveurs perchés sur leurs patins à roulettes me surprennent. J'avais les même à quatre ans. ils sont serieux là ? J'hausse les yeux au ciel, alors que les filles ont déjà choisit leur table, juste devant l'épaisse vitre qui sert de vitrine. Charmant. A bien y regarder, c'est presque vrai. L'endroit à un côté appréciable. peut être ce côté vintage justement qui lui vaut son nom. j'aime l'impression d'avoir remonté le temps. je m'abstiendrais bien de le faire remarquer. En fait, je crois que je m'abstiendrais de tout commentaire sur quoi que ce soit. Alors je m'assoie. Sur une vieille banquette rouge, j'installe ce que beaucoup pense être une princesse : moi. Ca en ferait rire beaucoup. Moi la première. Je raconterais ça a mon psy la prochaine fois, il y verra peut-être un signe de guérison definitive. Mais d'abord, avant toute chose, je dois trouver Andreas. Non pas que je veuille lui parler, non. Seulement le voir, même de loin. Savoir qu'il est là, et qu'il me voit. Le laisser couler un peu plus, chose qui ne tarde pas. Parce que monter comme les autres sur des rollers, il avance droit vers nous. Pauvre chose. Recule. Elles vont te détruire. je devrais te détruire. A côté de moi, Vogue a déjà entamé la critique sans arguments de son attitude. idiote. Andreas s'arrête devant nous, grand là haut sur ses roulettes, prêt à remplir ce travail pour lequel il est payé. Prendre la commande de stupides clients. Qu'il profite, c'est pas tous les jours que des gens comme nous, les splendides des Hamptons je veux dire, viennent commander de quoi s'intoxiquer. Alors je redresse le regard, dessinant sur mes lèvres mon plus beau regard. Il tombera. comme à chaque fois, il plongera. Bonjour Andreas.
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